C’est l’une des dernières grandes expositions du centre Pompidou avant cinq ans d’éclipse : le musée, inauguré en 1977, fermera au printemps 2025 pour entrer dans une phase de travaux colossaux. Réouverture en 2030. Avant que le rideau ne tombe, et avant une rétrospective qui sera consacrée de janvier à mai à la peintre Suzanne Valadon, le beau paquebot de l’art moderne et contemporain a décidé de célébrer le surréalisme (1).
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La date imposait une commémoration : c’est en 1924 qu’André Breton a écrit le premier « Manifeste du surréalisme ». On entend la voix reconstituée du poète, grâce à l’IA, qui en lit des extraits dans l’une des premières salles, où chacun peut par ailleurs découvrir le manuscrit de ce texte fondateur, prêté par la Bibliothèque nationale de France.
Place aux femmes
Ensuite se déclinent, dans 13 salles organisées en spirale, conformément aux arabesques de la pensée surréaliste, de nombreuses dimensions de ce qui fut un nouveau rapport à la création, et au réel. L’inconscient, le rêve, les chimères, le cosmos, la nuit, les monstres… Le parcours est aussi clair que riche en œuvres (Dali, Magritte, Dora Maar, Chirico, Ernst, Miro…) et en documents (films, photographies, lettres, affiches).
Cette incursion du côté de ceux qui cherchaient, selon Breton, à créer « en l’absence de tout contrôle exercé par la raison », insiste sur les connexions du surréalisme avec la littérature, et sur son incandescence politique, les luttes de ses figures contre le colonialisme, le fascisme…
Rien de très nouveau, direz-vous ? Pourtant si, l’exposition innove bel et bien en élargissant et en féminisant le spectre du surréalisme. Elle met en avant des artistes non-occidentaux, et une quarantaine de femmes, jusqu’ici oubliées des rétrospectives. Leonora Carrington, Ithell Colquhoun, Remedios Varo, Edith Rimmington… C’est donc à la fois un anniversaire, et une redéfinition des contours de la plus illustre des avant-gardes.
(1) Jusqu’au 13 janvier, entrée 17 € (14 € tarif réduit), tous les jours sauf le mardi.
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