Après cinq ans de travaux de rénovation, la Maison-atelier de Jean Lurçat à Paris, classée au titre des monuments historiques depuis 2018, a ouvert ses portes au public en juillet.
Située Villa Seurat dans le XIVe arrondissement de la capitale, cette Maison-atelier a été le lieu de vie et de travail de Jean Lurçat, membre de l’Académie des beaux-arts, peintre-cartonnier de renommée internationale et grand rénovateur de la tapisserie au vingtième siècle.
Une Maison d’artiste centenaire
Construite il y a tout juste un siècle par l’architecte André Lurçat, frère de l’artiste, cette Maison-atelier a fait l’objet de travaux de restauration conduits sous la direction de l’Académie des beaux-arts qui ont permis de mettre en conformité le lieu et de restituer l’état architectural de la maison au moment de sa construction en 1925.
Pour la première fois de son histoire, la Maison-atelier Lurçat sera désormais ouverte à la visite, sur réservation, pour le public qui pourra ainsi découvrir à la fois le caractère novateur de l’architecture d’André Lurçat, mais aussi la demeure et l’atelier de son frère Jean, artiste majeur qui contribua au renouveau de l’art de la tapisserie et à la notoriété nationale et internationale des ateliers d’Aubusson.
Dans une scénographie créée par l’architecte Jean-Michel Wilmotte, la Maison-atelier expose de nombreuses céramiques, tapisseries, peintures et dessins de Jean Lurçat, permettant de faire rayonner son œuvre et de la rendre accessible au plus grand nombre, conformément aux volontés de Simone Lurçat, veuve de Jean Lurçat, lorsqu’elle légua ce lieu unique à l’Académie des beaux-arts.
Emotion particulière
Pour Martine Mathias, originaire de Saint-Pardoux-Morterolles, ancienne directrice du musée départemental de la tapisserie d’Aubusson de 1982 à 1996 et membre du conseil scientifique de la Fondation Jean et Simone Lurçat, la sauvegarde patrimoniale de cette Maison-atelier présente une dimension toute personnelle. « Dans le cadre de la préparation de la grande exposition réalisée à Aubusson en 1992 pour le centenaire de la naissance de Jean Lurçat, j’ai été amenée à travailler avec Simone Lurçat et une relation amicale s’est nouée entre nous, explique-t-elle. Nous avons continué ensuite de nous voir et je suis venue plusieurs fois la rencontrer dans cette maison ! »
Après le décès de Simone Lurçat, c’est tout naturellement que Martine Mathias a rejoint la Fondation Jean et Simone Lurçat. « Je suis venue pour apporter mes connaissances sur les tapisseries et le travail de peintre cartonnier de Jean Lurçat, mais surtout pour continuer de découvrir son œuvre. C’est un artiste que j’estime beaucoup et dont je ne me lasse pas ! »
« C’est une maison que je connaissais. La revoir ainsi après travaux, cela m’a donné un coup au cœur ! En retrouvant les meubles qui étaient présents à l’époque, les tapisseries d’Aubusson sur les murs et les œuvres de Jean Lurçat dans son atelier, je ressens la présence de l’artiste » confie-t-elle.
Une expérience dont le grand public peut désormais profiter.
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