Un été à Paris plutôt qu’à Houston : le luxe d’une « Summer School » à la française pour étudiants américains

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Le campus de la Rice University, dans le quartier du Marais, à Paris. Le campus de la Rice University, dans le quartier du Marais, à Paris.

Discrètement situé en plein cœur du quartier du Marais, à Paris, le nouveau campus de la Rice University a de quoi surprendre. Pour accueillir ses étudiants qui veulent suivre des cours à l’étranger, l’établissement privé a loué et installé ses locaux dans un luxueux hôtel particulier du XVIe siècle. Pour la très sélective université texane, peu connue en France, mais régulièrement classée dans le top 20 aux Etats-Unis, il s’agit de la première antenne internationale du genre. « Le but est de pousser nos étudiants à sortir des Etats-Unis, pour avoir l’expérience d’avoir habité dans différentes parties du monde », explique Reginald DesRoches, le président de l’université, de passage en France.

Dès cet été, environ 500 étudiants traverseront l’Atlantique pour suivre des cours de littérature, de physique, d’informatique ou d’ingénierie dans la capitale française. « Ce sont des cours qui auraient pu être donnés pendant l’été à Houston, mais il y a toujours une valeur ajoutée à les proposer à Paris », explique M. DesRoches. « Beaucoup d’étudiants viennent pour prendre de l’avance dans leurs cursus, pour avoir plus de temps libre au prochain semestre, par exemple pour travailler ou faire une activité sportive », ajoute-t-il. Pour les universités américaines, offrir des cours d’été ou des semestres à l’étranger fait partie de la panoplie d’arguments marketing déployés pour attirer des étudiants.

Les premiers cours ont déjà été donnés : fin mai, une quinzaine d’étudiants ont assisté à un cours d’art environnemental, intitulé « Maymester » et axé sur l’urbanisme parisien. Au programme, des ateliers de création et des cours dans le campus du Marais, mais surtout des visites à pied des principaux quartiers et monuments de la capitale. « Juste de pouvoir marcher d’un endroit à l’autre, c’est un dépaysement par rapport à Houston, ou on ne peut rien faire sans voiture », explique Nancy, 19 ans, étudiante en génie mécanique. Après l’été, la jeune femme a déjà l’intention de revenir étudier un semestre à Paris.

« Offrir le meilleur aux étudiants »

Au pied des escaliers du hall d’entrée, un imposant sphinx en pierre accueille les étudiants qui montent vers les salles de classe. L’hôtel de La Faye, construit vers 1510 pendant le règne de Louis XII, est en train d’être entièrement rénové dans le style de l’époque : sur les plafonds tenus par des poutres en bois, on peut encore admirer des dorures et des fresques datant de la Renaissance. Des meubles modernes ont été achetés pour équiper les salles, toutes très spacieuses. « On ne voulait pas d’un campus où les élèves seraient entassés », explique Estelle Dubernard, directrice des alliances stratégiques du nouveau centre. « Ce qui est beau avec l’université américaine, c’est qu’on ne se prive pas d’offrir le meilleur aux étudiants », s’enthousiasme cette Française qui a longtemps travaillé pour la Rice University au Texas, après avoir étudié aux Etats-Unis.

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