Par Cécile D. · Photos par My B. · Publié le 12 juin 2023 à 20h01
Vous connaissez sans doute les plus célèbres d’entre eux, d’autres pourraient vous étonner… Découvrez les constructions et les œuvres des expositions universelles qui sont toujours visibles à Paris aujourd’hui.
Événements exceptionnels à la portée mondiale, les expositions universelles sont l’occasion pour un pays de montrer sa puissance, son savoir-faire, sa richesse – tant commerciale que culturelle. Paris a accueilli plusieurs de ces manifestations, entre 1855 et 1937. Chacune de ces expositions universelles a donné naissance à des œuvres, des constructions nouvelles, des bâtiments, dont certains sont encore debout aujourd’hui ! Partons donc à la découverte de ces édifices si spéciaux.
Mais tout d’abord, faisons un petit point de définition. Les expositions universelles « furent créées pour présenter, en pleine révolution industrielle, la vitrine technique et artistique de différentes nations », explique le ministère de la Culture. Ces manifestations permettaient de présenter au grand public les toutes dernières innovations technologiques, telles que la machine à coudre Singer, le téléphone, l’ascenseur, la grande roue, la machine à rayon X, et même le Ketchup Heinz !
Ces événements mondiaux sont aussi des prétextes pour dominer les autres nations, en faisant étalage du génie national. La première exposition universelle se déroula en 1851 à Londres. Paris a accueilli six de ces manifestations : en 1855, 1867, 1878, 1889, 1900 et 1937 (bien que cette dernière n’ait pas le titre officiel d’exposition universelle).
Ces rendez-vous sont donc l’occasion d’éblouir le monde entier, avec des constructions, des installations et des créations spectaculaires, qui doivent marquer les mémoires. La grande majorité de ces ouvrages étaient démontés sitôt l’exposition passée… Mais certains ont survécu, et sont toujours visibles aujourd’hui.
Commençons cette balade parisienne par le plus évident. On le sait, la Tour Eiffel est une œuvre créée spécialement pour l’exposition de 1889. Son succès était tel, auprès des visiteurs, que l’on a finalement renoncé à la démonter. La Dame de Fer est aujourd’hui le symbole le plus célèbre de Paris !
L’exposition de 1900 est la plus connue de tous en France, et pour cause : on lui doit la création du Petit et du Grand Palais, celle du Pont Alexandre III, celle de la gare d’Orsay, devenu musée en 1986, celle de la passerelle Debilly, de la gare des Invalides, de la petite Statue de la Liberté, exposée au musée d’Orsay actuellement…
Mais aussi de la Ruche, un atelier d’artistes dans le 15e arrondissement, et de l’église Notre-Dame du Travail, située dans le 14e arrondissement. Cette année 1900 a donc changé en profondeur le visage de la capitale !
Parmi les œuvres moins connues, que l’on doit aux expositions universelles, on trouve quelques trésors… Et des surprises ! Le saviez-vous ? Le théâtre de la Gaîté Montparnasse, dans le 14e arrondissement, fut construit pour l’exposition de 1867. Et ce n’est pas le seul grand bâtiment né d’une exposition.
Nous avons déjà parlé des Petit et Grand Palais, tournons-nous à présent vers le Palais de Tokyo, le musée d’Art moderne, le palais de Chaillot, le palais de la Découverte, et l’entrée de l’aquarium du Trocadéro. Tous ces lieux d’art et de culture ont été bâtis pour l’exposition de 1937, la dernière grande exposition de ce genre organisée à Paris.
Dans les survivants de ces manifestations, on retrouve également la sculpture représentant une harde de cerfs (1889), exposée au jardin du Luxembourg aujourd’hui. On admire aussi un bronze de Charlemagne (1878), installé sur le parvis de Notre Dame de Paris, des statues réalisées pour le palais de l’Industrie en 1855, et exposées de nos jours au parc de Saint-Cloud, et des statues décoratives de l’exposition de 1878, installées aujourd’hui autour du musée d’Orsay.
Enfin, trois souvenirs étonnants nous restent des expositions universelles de 1867 et 1878. Lors de la deuxième manifestation en France, un village russe fut construit sur le Champ-de-Mars. De cet édifice, on conserve quatre pavillons, nommés, les Isbas Russes, et installés dans le 16e arrondissement.
Plus tragique, et plus émouvant, on peut également visiter la tombe de Nonaka Motoske, au cimetière du Père-Lachaise. Ce poète faisait partie de la délégation japonaise, pour l’exposition de 1867. L’homme est décédé à son arrivée à Paris. Un hommage lui est alors rendu, et l’artiste fut enterré dans le cimetière parisien, devenant un symbole de ces nombreux artisans, qui effectuaient de très longs et fatigants voyages pour représenter leur pays lors de ces événements.
On termine avec la Cité fleurie du 13e arrondissement. Ces chalets ont été réalisés en recyclant les matériaux utilisés pour le pavillon de l’Alimentation, après l’exposition de 1878. Cette cité est en partie inscrite au titre des monuments historiques depuis 1994.
Une belle balade vous attend à Paris, sur les traces de ces ouvrages exceptionnels !
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