Mieux vaut ne pas avoir le vertige pour suivre notre reporter Murielle Giordan cette semaine.
Le toit de la Chapelle royale de Versailles
Chaque jour, généralement à 10h, la cour assistait à la messe du roi. Ce dernier se tenait à la tribune royale entouré de sa famille, les dames de la cour occupaient les tribunes latérales pendant que dans la nef se trouvaient les officiers et le public.
C’est aux côtés de Stéphane, conducteur d’opérations, que notre reporter a pu visiter le chantier de la Chapelle Royale, “la grande sœur de la Sainte Chapelle” et monter sur le toit, 30m plus haut. Ce qui est surprenant, ce sont les graffitis laissés par les maîtres compagnons, un véritable témoignage de l’histoire de la construction.
Au sommet, une échelle qui donne sur une lucarne et un petit strapontin. Des éléments installés par l’armée allemande pendant la seconde guerre mondiale qui utilisait ce lieu comme poste de surveillance sur les alentours. Un lieu très stratégique puisque le plus haut de la ville. Les soldats avaient ainsi une vue panoramique à plus de 50Kms.
A écouter : Dans les zones très secrètes du Château de Versailles
Les combles de la Sainte Chapelle
Voulue par Saint Louis, la Sainte Chapelle est un joyau gothique aujourd’hui inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Cécile Rives, l’administratrice des lieux, a emmené notre reporter sous les combles qui a tout de suite été surprise par l’odeur. “Le parfum du bois… Un beau bois de Bourgogne. Mais ces combles ne sont pas d’origine puisqu’elles ont été détruites en même temps que la flèche au moment de la Révolution. Elles sont du 19e siècle, un magnifique ouvrage”.
“Les flèches de Notre Dame et celle de la Sainte Chapelle se regardent dans le ciel parisien depuis le Moyen-âge mais évidemment ce ne sont pas les mêmes. Celle de la Sainte Chapelle, c’est déjà la 5e depuis l’origine donc on voit bien que ce sont des éléments qui sont saillants, qui peuvent être fragilisés par les conditions climatiques”.
Les restaurateurs à l’époque “ont mis du temps à retrouver les techniques des maîtres d’autrefois et, en fait, à la Sainte chapelle, c’est vraiment un travail virtuose qui va faire école”.
La coupole de l’observatoire de la Sorbonne
Érigée à la fin du 19ème siècle, la tour d’astronomie de la Sorbonne est l’endroit rêvé pour observer les étoiles et le ciel de Paris. Surplombant le quartier latin, elle fait partie des joyaux architecturaux de la capitale. C’est aussi une trace historique du passé, puisque le lieu rappelle que l’astronomie était à l’époque enseignée à la Sorbonne (quand son nom ne désignait qu’une seule université).
“Les 2 derniers étages ne sont pas accessibles aux étudiants car ça conduit à des appartements de personnes qui travaillent ici mais aussi à la tour d’astronomie” explique Francis Oger, membre de la société astronomique de France.
Au 5e se trouve la salle carrée où sont préparées les observations. “C’est d’ici qu’on voit le mieux car au niveau de la Coupole, il y a des terrasses extérieures mais elles sont jugées peu sûres aujourd’hui et sont donc interdites d’accès. Vous pouvez voir à peu près tous les monuments de Paris et aussi quelques coupoles à l’image de celle de l’école polytechnique”.
“Avec le ciel parisien, c’est un peu difficile de voir des choses très éloignées mais on arrive quand même à voir la galaxie d’Andromède qui est à une distance de 2 millions d’années lumières”.
A écouter également : L’observatoire de la Sorbonne, un lieu incroyable classé monument historique
Le gril du théâtre Mogador
A Mogador, il y a 5 étages de loges. Des espaces nécessaires pour les 37 artistes. Au 2e étage, se trouve la loge du kiné qui est présent ici à l’année pour soigner au plus vite les différents maux des danseurs. Il y a même une salle de sports car les comédiens ont une obligation de faire un échauffement physique et vocal.
Direction maintenant un endroit invisible pour le public : les cintres situés au-dessus du gril, une grille placée à 17m de hauteur. “Vous êtes face aux perches, il y en a 40, des tubes d’aluminium qui soulèvent tous les décors en 4 à 7 secondes” explique Pierre Stonina, régisseur technique au Théâtre Mogador pendant 43 an. Des actions qui se font sous l’impulsion d’un topeur. Une personne au rôle essentiel pour la réalisation en direct du spectacle. Sébastien nous explique pourquoi dans notre podcast.
Le clocher de l’hôtel de la Marine
Inaccessible au public depuis la révolution, l’Hôtel de la Marine a bénéficié d’une restauration de grande ampleur et depuis le 12 juin 2021, parisiens et touristes peuvent le visiter et admirer salons, appartements des intendants de la Couronne et se plonger dans l’histoire du 18ème siècle.
Victoria Decoq, chargée d’actions éducatives et culturelles de l’Hôtel de la Marine emmène notre reporter sur le toit. “On est au plus près du zinc. Il y a un clocher, c’est le point culminent du monument. Ce dernier abrite 3 cloches qui sont là vraisemblablement depuis le 18e siècle”. Un clocher qui a failli disparaitre. “On peut remarquer dans des échanges de courriers que la personne qui gère le bâtiment dans les années 1930 semble embarrassée par le fait que le clocher dépasse autant et il ne serait pas contre le faire détruire”.
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