Pour son dernier Accès Privé de la saison, notre reporter Murielle Giordan prend de la hauteur !
Paris regorge de lieux incroyables que notre reporter vous fait découvrir tout au long de l’année par la petite porte, celle dont l’accès est interdit au public.
Et certaines fois, elle a eu l’opportunité de monter sur le toit de ces derniers. Des moments inoubliables qu’elle partage avec vous.
Les Folies Bergère
Joséphine Baker, Jean Gabin, Charles Trenet, Dalida, Francis Cabrel, Jean-Paul Gaultier, Thierry Ardisson, Ben Harper, Zazie, Catherine Ringer, Vanessa Paradis… Ils sont tous passés par les Folies Bergère.
Ce lieu chargé d’histoire et de secrets a su traverser le temps et se renouveler afin de séduire tous les publics. Sa façade classée, son hall grandiose et ses éléments arts déco sont un émerveillement pour les yeux.
La toiture est flambant neuve. Notre reporter y a accède par une petite échelle aux côtés du directeur Frédéric Jérôme. “Ce qui est intéressant ici, c’est qu’il y a des matériaux qui datent de la création des Folies Bergère et qui n’ont pas bougés”.
Depuis, des travaux y ont été effectués ce qui a permis d’y intégrer un système de traitement d’air et la climatisation. “On n’imagine pas que dans cette salle de cet âge-là, il y a des machineries aussi récentes”.
C’est d’ici également qu’est commandé l’immense lustre du hall d’entrée via une manivelle, des rouages et un immense câble. “Il faut mouliner pour faire descendre le lustre centimètre par centimètre”.
Le Grand Rex
Le 8 décembre 1932, le tout Paris fête la naissance du plus grand cinéma d’Europe. Aujourd’hui ce lieu mythique aux lettres de 2,50m accueille près d’un million de spectateurs tous événements confondus.
C’est en compagnie de Franck, opérateur au Grand Rex, que Murielle Giordan prend la direction du 7e étage où se trouve la porte qui donne accès au toit. “A l’époque, Jacques Haïk, le père fondateur du Rex, a dû batailler ferme pour avoir des dérogations et construire aussi haut. Les bâtiments haussmanniens culminent à 20m de haut, là on est à presque le double, à 38m”.
Face à eux, 3 lettres : R.E.X. posées au-dessus d’une tour octogonale aux motifs art-déco. Un tour trompe-l’œil, “puisqu’il n’y a rien à l’intérieur. C’est juste une tour vide”.
La Chapelle Royale du Château de Versailles
C’est aux côtés de Stéphane, conducteur d’opérations, que notre reporter a pu visiter le chantier de la Chapelle Royale, “la grande sœur de la Sainte Chapelle” et monter sur le toit, 30m plus haut.
Ce qui est surprenant, ce sont les graffitis laissés par les maîtres compagnons, un véritable témoignage de l’histoire de la construction.
Au sommet, une échelle qui donne sur une lucarne et un petit strapontin. Des éléments installés par l’armée allemande pendant la seconde guerre mondiale qui utilisait ce lieu comme poste de surveillance sur les alentours. Un lieu très stratégique puisque le plus haut de la ville. Les soldats avaient ainsi une vus panoramique à plus de 50Kms.
L’Opéra Garnier
Construit à partir de 1861 par Charles Garnier à la demande de l’empereur Napoléon III, l’Opéra Garnier est un édifice incroyable qui regorge de nombreux secrets.
Gilles, l’ancien intendant de l’Opéra Garnier pendant 40 ans, a emmené notre reporter dans des endroits interdits au public et notamment sur le toit, juste au-dessus de la cage de scène. “Danger, accès réglementé”, un panneau annonce de suite la couleur. Seuls les salariés qui doivent intervenir et équipés de tenues de protection ont le droit de venir ici. Une visite donc “ultra-privée”.
Evidemment cet endroit est inaccessible pour des raisons de sécurité et c’est bien dommage car comme nous le raconte Murielle Giordan dans notre podcast, “la vue sur Paris est impressionnante”. “Pour tout vous dire, c’est mon jardin privée” avoue Gilles.
Ici, trônent plusieurs statues, “l’Apollon et les 2 pégases qui ont été restaurées une quinzaine d’années. C’était assez magique car il y a eu une grue gigantesque qui est venue les déplacer. C’était la première fois que les pégases volaient”.
Pour Gilles, plusieurs moments sont extraordinaires ici, lorsqu’il neige forcément mais aussi quand il pleut avec “les reflets, la grisaille, les camaïeux de gris…”
La Sainte Chapelle
Construite au 13ème siècle, voulue par Saint Louis, la Sainte Chapelle est aujourd’hui inscrite au Patrimoine Mondial de l’UNESCO. C’est l’un des monuments parisiens les plus visités.
Cécile Rives, l’administratrice des lieux, a emmené notre reporter sous les combles qui a tout de suite été surprise par l’odeur. “Le parfum du bois… Un beau bois de Bourgogne. Mais ces combles ne sont pas d’origine puisqu’elles ont été détruites en même temps que la flèche au moment de la Révolution. Elles sont du 19e siècle, un magnifique ouvrage”.
Les restaurateurs à l’époque “ont mis du temps à retrouver les techniques des maîtres d’autrefois et, en fait, à la Sainte chapelle, c’est vraiment un travail virtuose qui va faire école”.
REBOND :
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