Le 17 mars 2020, le premier confinement des Français débutait. Les rues de Paris n’avaient jamais été aussi vides.
Il y a cinq ans jour pour jour, la France vivait sa première journée à la maison. Il fallait une autorisation pour pouvoir sortir une heure, dans un rayon d’un kilomètre autour de chez soi. Les masques commençaient à se populariser. Les courses étaient laissées plusieurs heures dans les sacs ou les voitures avant d’être rangées, et même parfois lavées.
« Dès demain midi et pour quinze jours au moins, nos déplacements seront très fortement réduits », avait annoncé Emmanuel Macron. Le 17 mars 2020, dès midi, le premier confinement débutait.
Le télétravail ou même encore le chômage partiel étaient de mise. Les élèves et enseignants devaient composer avec les cours en visio. Les rues des villes étaient devenues désertiques.
Pas une voiture ni même un vélo sur la rue de Rivoli, pas un piéton au Trocadéro. Les policiers chargés des contrôles étaient bien souvent plus nombreux que les passants dans les rues, en témoignent les journalistes de BMFTV en reportage, contrôlés à deux reprises en un quart d’heure.
Montmartre redécouvert par ses habitants
À Montmartre, les riverains découvraient leur quartier vidé de ses très nombreux touristes. « Ça a quelques avantages. Je retrouve mon quartier, vidé de ses touristes, du jamais vu. C’est calme et agréable », avançait François, retraité et habitant de Montmartre.
Les verres en terrasse n’étaient plus au goût du jour. Certains ont passé leur ennui en se mettant au sport. À Paris, les jardins se faisant rares, la course à pied était un bon moyen de mettre le nez dehors.
Du côté des Buttes-Chaumont, des dizaines de joggeurs couraient le long des grilles du parc fermé. Entre les coureurs, Richard, 55 ans, impassible, poursuivait sa séance de Tai-Chi: « Normalement, je la fais plusieurs fois par semaine dans le parc mais je ne peux plus, donc j’essaye de m’en rapprocher le plus possible pour garder l’ambiance des Buttes et sa nature. »
20 heures: le rendez-vous quotidien
Puis en fin de journée, à 20 heures, chaque soir, nombreux sont ceux qui ouvraient leurs fenêtres pour faire résonner le son de leurs casseroles ou de leurs applaudissements, en signe de remerciement et d’encouragement aux soignants.
Un rendez-vous dont la nécessité était parfois renforcée, lorsque les points de situation du président de la République n’étaient que trop peu positifs, et que les cas ne cessaient de se multiplier, les hôpitaux de se remplir, et le nombre de décès d’augmenter.
« Les Françaises et les Français ont fait face avec courage. Nous avons pris soin les uns des autres », a écrit Emmanuel Macron, ce 16 mars, deux ans après le premier discours d’une longue lignée, énonçant les nouvelles restrictions.
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