Redécouvrir Notre-Dame de Paris en cinq points

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Robespierre fait voter en 1794 l’existence d’un « Être suprême » dont le culte se passe des édifices religieux. Les fêtes sont célébrées dehors. Décatie, la cathédrale devient un dépôt de vin pour l’armée.

2 Sauvée par un roman

Lorsque le roman Notre-Dame de Paris  de Victor Hugo paraît en 1831, l’opinion réalise la décrépitude du joyau gothique.

Révolution, pillages, incendies… le vaisseau de pierre n’est plus que l’ombre de lui-même. Les autorités songent à abattre le bâtiment en ruines.
« Si belle qu’elle se soit conservée en vieillissant, il est difficile de ne pas soupirer, de ne pas s’indigner devant des dégradations, des mutilations sans nombre que simultanément le temps et les hommes ont fait subir au vénérable monument »
, écrit Victor Hugo.

Sous sa plume, une émotion collective naît pour cette église personnifiée en une femme avec un corps de chaire et de pierre. Le succès du livre est à l’origine de la création en 1834 du service des monuments historiques qui nommera Eugène Viollet-le-Duc comme architecte chargé de sa rénovation.

Le chantier durera plus de vingt ans et conférera à la cathédrale l’aspect qu’on lui connaissait avant le drame de 2019.

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Des chimères pas si médiévales

Si les gargouilles qui ornent les gouttières de Notre-Dame datent du Moyen Âge, les chimères, elles, ont été ajoutées par Viollet-le-Duc. Singe, homme sauvage, dragon, pélican… Ces créatures fantastiques inspirées des caricatures d’Honoré Daumier observent Paris de leur œil mauvais depuis la balustrade supérieure. L’une d’elle, le Stryge, sorte de vampire ailé, cornu et tirant la langue, figure parmi les symboles de la ville.

Ces chimères sont aussi le reflet du regain d’intérêt pour le Moyen Âge. Le pays est en pleine révolution industrielle mais l’architecte reprend des techniques de construction médiévales et crée de nouveaux éléments comme ces chimères et la flèche qui a disparu dans l’incendie du 15 avril 2019.

4 La flèche deux fois conquise

Constituée de 500 tonnes de bois, recouverte de 250 tonnes de plomb et culminant à 96 mètres de haut, la flèche de Notre-Dame est un défi architectural. Mais aussi un sommet par deux fois conquis.

Le 19 janvier 1969, des militants communistes suisses hissent un drapeau nord-vietnamien à son sommet et en sabotent l’accès. L’image est publiée dans le New York Times et Life Magazine. Il faut un pompier hélitreuillé pour parvenir à l’enlever. Les activistes ont révélé leur forfait 54 ans après dans un livre, Le Vietcong au sommet de Notre-Dame. Même scénario le 3 octobre 1972 : lors d’un rassemblement de soutien aux militants du Front de libération de la Bretagne, des autonomistes parviennent à accrocher un drapeau au même endroit, nécessitant à nouveau l’envoi d’un hélicoptère pour le décrocher.

5 Deux mille chênes

Après de longs débats, le gouvernement s’est engagé à reconstruire à l’identique la charpente médiévale de Notre-Dame, surnommée la forêt. En février 2023, le dernier des quelque 2 000 chênes nécessaires au chantier est abattu dans l’Orne. Identifiés parfois par drone, les troncs ont été coupés, mis à sécher 12 à 19 mois puis transportés vers les charpentiers qui suivent les plans de Viollet-le-Duc.

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