Que sont devenues les statues centenaires qui ornaient une façade de Paris classée aux monuments historiques

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Où sont passés les bœufs ? Des statuettes bovines et des ornements encadrant la devanture d’une façade ancienne, située au 6 rue Mouffetard ont disparu depuis plusieurs mois. La volatilisation de ces décors inscrits à l’inventaire des monuments historique, avait inquiété jusqu’à la maire (Horizons) du 5e arrondissement de Paris, Florence Berthout, qui promettait sur X de diligenter une enquête pour s’assurer du devenir de ce « décor mythique de la Contrescarpe » en juin 2024.

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Des travaux de ravalement

Que l’on se rassure, les deux bêtes d’ornement n’ont pas été subtilisées, détruites ou vendues, mais retirées dans le cadre d’un ravalement de la façade pris en charge par le propriétaire de l’immeuble. Contactée, la mairie du 5e arrondissement confirme à actu Paris avoir demandé le passage d’un contrôleur de la direction de l’urbanisme. « Après vérification, les taureaux sont à l’atelier pour être rénovés et ils seront reposés », nous précise-t-on.

Reste à savoir quand. SOS Paris, une association pour la protection du patrimoine fondée dans les années 70, s’était elle aussi alarmée de la disparition prolongée des décors de façade dans un tweet. Sa présidente, Christine Nedelec, nous indique : « Les statuettes sont chez le doreur. Sous leur peinture, se cachait une polychromie qui demande une restauration plus complexe. La Drac [Direction régionale des affaires culturelles] doit encore confirmer le processus de restauration. »

En accordant l’autorisation d’un ravalement de la façade, la préfecture d’Île-de-France avait en effet émis pour condition que « des sondages stratigraphiques soient menés pour déterminer la teinte à retenir, qui devront être soumis à la validation des services compétents ».

Également contactée, la Drac nous confirme : « La façade a fait l’objet d’un permis de construire au titre des monuments historiques. Les décorations (enseigne et ornements muraux) sont en restauration chez un restaurateur spécialisé, comme demandé par le permis. Cette restauration de façade et des décors fait l’objet d’un suivi par la Conservation régionale des Monuments historiques (CRMH) de la Drac Île-de-France. »

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Et d’ajouter : « Les divers décors qui font toute l’originalité de cette ancienne boucherie doivent prochainement revenir, une fois la restauration achevée. »

Datant du XIXe siècle, ces décors surplombent désormais un restaurant libanais. La façade est protégée depuis 1984 au titre des monuments historiques. Elle bénéficie aussi d’une protection patrimoniale de la Ville de Paris, qui décrivait dans le précédent PLU une façade « sur laquelle subsiste une amusante enseigne de boucherie au premier étage, formée de deux bœufs en stuc. Celui de droite qui avait disparu a été refait ».

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