Plusieurs centaines de chauffeurs VTC ont manifesté lundi matin à Marseille, Nantes et Paris pour protester notamment contre l’augmentation du numerus clausus, craignant une concurrence exacerbée. À Marseille, environ 200 chauffeurs ont investi les rues du centre-ville avant d’emprunter l’A7 en direction de l’aéroport situé à Marignane, a indiqué Ilias Mézouar, porte-parole l’Union des chauffeurs de VTC marseillais (UCVM). Le syndicat déplore l’arrivée de quelque «5000 nouveaux chauffeurs en 2024 dans la région marseillaise» en raison d’une augmentation du numerus clausus. «Cela ne permettra pas à tout le monde de travailler», a fustigé son porte-parole.
Selon l’UCVM, Marseille compte 4700 chauffeurs (certains avec des doubles emplois) de VTC dont 1800 pour qui il s’agit de leur activité principale. Du côté de la plateforme de réservation Uber on évoque en revanche le nombre de 1200, avec des pics saisonniers l’été (1600 en juillet 2023). «La demande de trajets sur Uber a connu une forte progression et bien que de nouveaux chauffeurs nous aient rejoints, leur nombre ne permet toujours pas de réaliser toutes les courses commandées. Le marché est suffisamment vaste pour que chaque chauffeur VTC puisse réaliser son activité», a défendu un porte-parole de la plateforme.
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Numerus clausus, accès aux JO et aux ZTL
Autre revendication à Marseille, la demande de régionalisation des conducteurs afin que leur activité soit circonscrite à une zone géographique. Ceci permettrait d’éviter l’afflux de chauffeurs des autres régions pendant la saison touristique au détriment des locaux. À Paris, deux cortèges d’environ un millier de chauffeurs au total sont partis lundi matin des aéroports d’Orly et Roissy avant de converger sur la place Saint-Augustin, près de l’Élysée, selon le syndicat INV.
Outre la limitation du numerus clausus et un accès aux voies olympiques, les grévistes ont demandé que la France soutienne la législation européenne sur les droits des travailleurs des plateformes. Le gouvernement s’est opposé, avec d’autres pays comme l’Italie ou la Suède, à cette législation négociée avec le Parlement européen, qui prévoyait de requalifier comme salariés de nombreuses personnes travaillant pour des applications comme Uber ou Deliveroo, aujourd’hui considérés comme des indépendants.
À Nantes, entre 50 et 80 VTC se sont regroupés, selon David Tan, porte-parole du collectif VTC 44 et représentant local du syndicat INV. La préfecture évoquant elle aussi une soixantaine de participants. «Comme pour les taxis, il faut limiter le nombre de VTC pour ne pas nuire à notre développement commercial», a également souligné le porte-parole. Les chauffeurs réclament par ailleurs d’avoir accès aux zones à trafic limité (ZTL), où ils ne peuvent pour le moment que prendre en charge ou déposer un client.
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