Alors que Paris s’apprête à vivre au rythme des Jeux olympiques pendant plusieurs semaines, elle n’en reste pas moins la capitale de la mode. Dimanche, la ville sera même l’hôte d’un événement exceptionnel qui rassemblera toutes les personnes les plus stylées de la planète : Vogue World.

Un défilé-spectacle géant organisé place Vendôme (à suivre par ici en livestream à partir de 21 heures), où se succéderont plus de 500 artistes, mannequins et athlètes. Le thème de la soirée : « 100 ans de mode française et de sport ». La preuve que les deux sont loin d’être incompatibles.

Un marathon mode pendant les JO, ça vous dit ? Saint Laurent, Dior, Lagerfeld… Voici les expositions à découvrir cet été, à Paris, pour parfaire sa culture fashion entre deux épreuves sportives.

• Vous avez adoré Becoming Karl Lagerfeld sur Disney+ ? Jusqu’au 11 août, le BHV Marais (dans le 4e arrondissement) vous propose de poursuivre votre plongée dans le monde du « Kaiser de la mode », à travers une petite exposition immersive (et gratuite) autour de l’univers de la série. A découvrir ? Des costumes, des accessoires et des éléments de décor tout droits sortis des 6 épisodes de la mini-série.

• Jusqu’au 25 août, le musée Yves Saint Laurent (dans le 16e arrondissement), vous invite à découvrir le travail du créateur autour de la transparence – et de la suggestion. L’occasion d’observer de près la virtuosité du créateur et sa maîtrise des étoffes (mousseline, dentelle, organza…) à travers une quarantaine de pièces exposées au fil du parcours. Attention, l’établissement sera fermé le 26 juillet (jour de la cérémonie d’ouverture) et conseille de réserver son billet en ligne en raison de l’affluence.

• Incontournable du chic à la française, la Galerie Dior, dans le 8e arrondissement de la capitale, propose un parcours rétrospectif inédit. Parmi les 150 nouveaux modèles exposés, vous y découvrirez la toute première ligne de prêt-à-porter de la maison en 1967, « Miss Dior », aux couleurs pop et vitaminées, mais aussi toute une salle dédiée à ses foulards. Une fois encore, la réservation en ligne est fortement recommandée.

• Vous avez prévu de passer par les jardins des Tuileries pour dire bonjour à la flamme olympique ? Alors faites un petit saut juste à côté, au musée des Arts décoratifs. Direction le XIXe siècle avec une exposition sur la naissance des grands magasins parisiens : le Bon Marché, la Samaritaine, les Galeries Lafayette… Plus de 700 œuvres (des affiches, des vêtements, des accessoires, des jouets…) vous feront voyager dans le temps, aux prémices de la société de consommation.

  A noter, quelques jours de fermeture : le 26 juillet, les 2, 3, 4, 10,11 et 28 août.

• Au musée Cognacq-Jay (dans le 3e arrondissement), jusqu’au 29 septembre, une exposition est consacrée au « Luxe de poche ». Vous n’y verrez pas une collection de smartphones tous plus chers les uns que les autres, mais une myriade de « petits objets précieux au siècle des Lumières » : des tabatières, des étuis à maquillage, des bonbonnières… Le tout orné de nacre, d’or ou encore de pierres précieuses. La sophistication et le chic en miniature. Attention, le musée sera fermé le 14 juillet en raison du passage de la flamme (encore elle, oui).

• Outre l’exposition sur le photographe italien Paolo Reversi présentée jusqu’au 14 juillet au Palais Galliera, le musée de la mode de la Ville de Paris vous propose aussi le second volet de son parcours thématisé « La mode en mouvement » (clin d’œil aux JO). A voir : plus de 250 œuvres autour de l’histoire du vêtement et de la pratique sportive, dont les ancêtres de nos maillots de bain, de nos tenues d’équitation ou de cyclisme. A noter que le musée fermera à partir de 14 heures le 26 juillet.

• On vous propose de faire d’une pierre, deux coups, avec l’hôtel de Mercy-Argenteau, sur les Grands boulevards (dans le 9e), qui accueille depuis plusieurs années L’École des Arts Joailliers (fondée avec Van Cleef et Arpels). Classé aux Monuments historiques, l’hôtel particulier ouvre pour la première fois ses portes au public et présente une exposition inédite, jusqu’au 1er septembre, sur les « Bijoux de scène de la Comédie-Française ». Entrée gratuite sur réservation (l’hôtel sera fermé le 14 juillet et le 15 août).

• Enfin, dans un registre un peu plus pointu, rendez-vous à la Fondation Azzedine Alaïa (dans le 4e) qui expose à partir du 24 juin des œuvres du designer japonais Shiro Kuramata, que collectionnait le créateur de mode. Plus de 20 pièces de mobilier et objets y sont présentées, mises en perspectives avec vingt créations haute couture d’Azzedine Alaïa. De quoi briller à votre prochain dîner mondain.

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