Ils s’appellent Fatemeh, Grâce, Amani, Jorge et Carlos. Originaires d’Iran, du Congo-Brazzaville, de Tunisie, de Colombie et de Cuba, ils viennent de passer un mois à l’Université polytechnique de Prague (ČVUT), dans le cadre du Master Erasmus Mundus Techniques, patrimoine, territoires de l’industrie (TPTI). Cette formation universitaire exceptionnelle destinée aux étudiants et professionnels venant de formations diverses qui s’intéressent à l’histoire et au patrimoine est coordonnée par l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, l’Université de Padoue, en Italie, et l’Université d’Évora, au Portugal. La ČVUT étant une université partenaire de ce programme européen, elle a accueilli les participants pour un séjour de mobilité qui se termine ce vendredi. Trois étudiants et deux doctorants, ainsi que leur professeure tchèque Marcela Efmertová, ont partagé leur expérience avec nous.
Entretien croisé à écouter, dont voici quelques extraits :
Carlos : « Je suis professeur de maquillage et coiffeur théâtral. J’aimerais ouvrir un musée consacré à l’histoire des produits de beauté à Cuba. »
Fatemeh : « Je suis architecte et professeure d’université en Iran. Je m’intéresse particulièrement aux moulins à vent. »
Grâce : « Je viens du Congo-Brazzaville, je suis titulaire d’une licence en patrimoine culturel. Lors de mon Master 1, j’ai postulé pour Erasmus TPTI, ce qui fait que je me suis retrouvée ici, à Prague. (…) J’ai pu élargir mes connaissances de l’histoire tchèque. J’ai aussi beaucoup appris dans le domaine des relations culturelles entre la France et la République tchèque. (…) Pendant notre séjour, nous avons visité Prague et ses monuments historiques, mais également le siège de la Radio tchèque, les archives de l’université de Prague et de la Banque centrale. A Jablonec nad Nisou, dans le nord de la Tchéquie, nous avons visité le musée dédié à la fabrication de verre. (…) L’idéal pour moi, ce serait de faire bénéficier ma communauté de toutes les connaissances que j’ai pu acquérir lors de ce programme. Mais je pense continuer pour obtenir le doctorat. Je me dis qu’avec un niveau d’éducation élevé, j’aurai plus de chances de réussir. »
Amani : « Je prépare mon doctorat à la ČVUT de Prague. La spécialité de notre laboratoire, dirigé par Marcela Efmertová, c’est l’histoire des sciences et des techniques, un domaine intéressant et important. Je compte rester à Prague et poursuivre ma carrière académique à la faculté. »
Marcela Efmertová : « Le programme est multidisciplinaire et international, ce qui fait toute sa richesse. Il réunit des étudiants et enseignants du monde entier ce qui favorise énormément l’échange culturel et scientifique, ainsi que la recherche de haut niveau. Nous formons des étudiants de tous horizons qui sont déjà diplômés d’un autre master et ont des expériences professionnelles dans différents domaines. Jorge, par exemple, est doctorant. Il s’intéresse à l’histoire des chemins de fer en Colombie et dans l’ancienne Tchécoslovaquie, ainsi qu’à la collaboration des deux pays dans ce domaine. »
« Le master est reparti en quatre semestres : le premier semestre est enseigné à la Sorbonne : il est dédié à l’histoire et l’anthropologie. Le deuxième semestre, à Padoue, est consacré au patrimoine industriel. Pour le troisième semestre, les étudiants se retrouvent à Évora pour un programme consacré au paysage culturel et technique. Enfin, ils passent le quatrième semestre à l’université du professeur qui dirige leur mémoire de master. »
« La ČVUT est une université partenaire du programme (de même que cinq autres universités en Espagne, au Japon, au Sénégal, en Argentine et en Tunisie) c’est-à-dire que les étudiants passent chez-nous un séjour mobilité-spécialité qui approfondit leurs études. Dans notre laboratoire, nous accueillons 3 à 6 étudiants TPTI chaque année. Une autre particularité : tout le programme se déroule en français. »
Pour plus de détails sur le programme : https://tpti.eu/fr/
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