Interpellé par les élus écologistes au Conseil de Paris, Emmanuel Grégoire a affiché la volonté de la ville de relancer la révision de son règlement local de publicité. Le premier adjoint a notamment annoncé vouloir « engager un débat citoyen sur le sujet ».
La ville de Paris souhaite « désencombrer l’espace public » des panneaux publicitaires. C’est ce qu’a annoncé Emmanuel Grégoire, premier adjoint au maire de Paris, à nos confrères du Parisien ce jeudi 16 novembre.
Plus tôt dans la journée, au Conseil de Paris, Emmanuel Grégoire, interpellé par les élus écologistes, avait affiché la volonté de la ville de relancer la révision de son règlement local de publicité (RLP).
Vers un « débat citoyen »
La ville « arrive à l’échéance avec de grands contrats comme le marché des panneaux publicitaires”, rapporte Emmanuel Grégoire au Parisien. Une phase qui pousse la municipalité à la réflexion quant à la place accordée à la publicité dans les rues de la capitale.
Le premier adjoint annonce au Parisien vouloir « engager un débat citoyen sur le sujet ». L’idée n’est pas de savoir si les Parisiens sont pour ou contre la publicité « ni de la supprimer totalement, mais de la rendre plus responsable et porteuse de valeurs », indique Emmanuel Grégoire.
« Une pub qui informe »
La publicité est une source importante de recettes pour la ville. Chaque année, les 5.800 panneaux rapportent “138 millions d’euros, indique l’élu. Nous allons essayer de doser” sans tout supprimer.
Un dosage qui s’opérera, peut-être, dans le choix de ses panneaux publicitaires avec des « messages plus responsables ».
“Une bonne publicité, c’est une pub qui informe, rapporte Emmanuel Grégoire au Parisien. Comme une pub pour une exposition dans un musée”. Contrairement à la publicité qui “pousse à consommer”.
La ville ne souhaite pas non plus avoir “de publicités écocides ou sexistes” sur ses panneaux. Une volonté, déjà affirmée dans plusieurs clauses, que souhaite renforcer la ville.
Les bâches publicitaires, ces recettes financières
Interrogé sur les géantes bâches publicitaires qui recouvrent les monuments et bâtiments en travaux, Emmanuel Grégoire met en avant l’intérêt financier, ces campagnes aspirant une partie du prix de la restauration.
“Les restaurations des monuments historiques sont des opérations extrêmement coûteuses. Et moins de bâches publicitaires pour financer tous ces travaux, c’est moins d’investissement pour le climat”, déclare-t-il au Parisien.
Un jeu d’équilibriste s’annonce pour la ville de Paris. En s’attaquant aux publicités sur l’espace public, la municipalité espère ne pas assister à une multiplication des publicités dans l’espace privé “comme ces écrans digitaux posés sur des vitrines qui incommodent le voisinage la nuit”, conclut Emmanuel Grégoire.
Dans un communiqué, le groupe Les Écologistes, a salué l’annonce de la ville.
“Les Ecologistes se félicitent de l’engagement de la maire de Paris pris en réponse à leur vœu demandant la fin de la publicité dans l’espace public à Paris”, indique le groupe politique dans son communiqué.
La chronique a été générée aussi sérieusement que possible. Dans la mesure où vous désirez mettre à disposition des renseignements supplémentaires à cet article sur le sujet « Découverte de paris » vous pouvez utiliser les contacts affichés sur notre site web. Le but de aquarelleparis.fr est de débattre de Découverte de paris dans la transparence en vous donnant la visibilité de tout ce qui est mis en ligne sur ce thème sur le net Cet article, qui traite du thème « Découverte de paris », vous est volontairement proposé par aquarelleparis.fr. Connectez-vous sur notre site internet aquarelleparis.fr et nos réseaux sociaux pour être informé des prochaines publications.