Notre-Dame de Paris : quels sont les noms qui circulent pour succéder au général Georgelin

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Des premiers noms circulent pour poursuivre l’œuvre du général Georgelin et son «serment fait à la Nation». BENOIT TESSIER / REUTERS

Le président de la République doit nommer un successeur au président de l’établissement public pour la restauration et la conservation de la cathédrale, décédé le 18 août en montagne.

Douze jours après la disparition brutale du général Georgelin, président de l’établissement public pour la restauration de Notre-Dame de Paris, le chantier est en position d’attente. Bien entendu, les affaires courantes sont gérées, le bras droit du général Georgelin, Philippe Jost, ayant été officiellement nommé «président par intérim». Bien sûr, les entreprises poursuivent le travail – les fermes de la charpente du grand comble, réalisées et montées à blanc dans les ateliers Perrault, situés à Mauge sur Loire (49), sont en train d’arriver à Paris.

Dans le ciel, les Parisiens voient les échafaudages de la flèche s’ériger, aujourd’hui à 65 mètres de hauteur. «On est tous d’accord pour continuer sur la lancée», témoigne un entrepreneur. Lors de l’hommage rendu dans la cour d’honneur des Invalides, vendredi dernier, Philippe Jost avait d’ailleurs «pris un engagement collectif» pour la cathédrale rouvre le 8 décembre 2024 – date qui avait été suggérée par Jean-Louis Georgelin. Quant au président de la République, il a parlé de «serment fait à la Nation». Avec de tels mots, difficile de ne pas repartir au travail. Ces cinq ans de délai pour retrouver Notre-Dame de Paris, lancés comme un défi au soir de l’incendie, sont désormais chargés de promesses.

Qui est capable de prendre la relève?

Mais tout en signant le livre d’or à la mémoire du général ouvert sur le chantier, chacun se demande in petto qui prendra la relève du général. Philippe Jost, qui connaît le chantier par cœur, et traîne la réputation d’être un bourreau de travail ? Il formait avec le général un tandem, n’en a pas la faconde mais tient les opérations d’une main de fer. Il assurerait une continuité immédiate des opérations, ce qui rassurerait les entreprises et compagnons. Lors de l’hommage aux Invalides, chacun avait pu apercevoir Bernard Arnault, président de LVMH et grand mécène de la cathédrale, venir le saluer. Jean-François Hébert, le directeur général du Patrimoine de l’architecture, qui suit les affaires depuis le ministère de la Culture, et sait se montrer précis dans les choses ? Philippe Bélaval, ancien président du centre des monuments nationaux (CMN) et actuel conseiller culture du Président ? Grand professionnel du patrimoine et doté d’une immense culture historique, il signalerait à tous que l’Élysée souhaite que le nouveau président de l’établissement public soit, tout comme le général, «représentant du président de la république» sur le chantier.

Il n’y a pas tant que personnalités que cela capables de relever le gant. D’autant qu’à écouter les uns et les autres, il faudrait dénicher un mouton à cinq pattes. «Si on nous met un technocrate, toute la dynamique va s’effondrer», craint un entrepreneur. «Il faut une personne proche de l’Église», fait valoir l’Archevêché de Paris, tandis que les militaires plaident pour que l’exécutif nomme à nouveau «un des leurs». Quadrature du cercle ! Avoir embarqué le général Georgelin dans l’aventure de Notre-Dame était au départ un risque. Bien qu’homme de foi, ce haut militaire ne connaissait pas la conduite des grands chantiers des monuments historiques et n’était pas du sérail de la Culture. Le pari présidentiel s’est avéré gagnant, mais rien ne dit que le même schéma puisse fonctionner à nouveau.

Le choix du remplaçant se fera de toute façon par Emmanuel Macron, actuellement plongé dans l’actualité politique. Il s’est donné un peu de temps, sans doute celui nécessaire pour que l’émotion retombe. Demain, le jeudi 31 août, le général sera enterré à Aspet (Haute-Garonne), son village natal, où il se rendait chaque année, et où se trouve le caveau familial.

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