Après le grave incendie qui a frappé la cathédrale, Notre-Dame est en pleine rénovation. Emmanuel Macron l’a promis, le monument parisien sera de nouveau accessible en 2024. Pour coller à cet objectif, le chantier bat actuellement son plein et une nouvelle étape de cette rénovation sera bientôt franchie.
Cette nouvelle étape correspond à la reconstruction de la charpente de la nef et du chœur de la cathédrale. Un point d’honneur est mis à utiliser des techniques ancestrales pour la rénovation de ces éléments. Cette charpente prend forme à proximité d’Angers (Maine-et-Loire).
35 fermes de charpente sont assemblées une à une. Ce travail d’équarrissage, qui consiste à transformer les troncs en poutre, est titanesque. Il est réalisé par des dizaines de charpentiers, uniquement à la hache. Cette technique est pourtant délaissée depuis plusieurs siècles.
« J’ai envie de dire que c’est du travail bien fait. C’est-à-dire qu’on respecte la matière« , explique Matteo Pellegrino. « En séchant, le bois va moins se déformer. Il y aura une meilleure stabilité dans le temps. Techniquement et mécaniquement, on a un meilleur produit », poursuit ce charpentier indépendant.
« Une petite larme » quand le travail sera fini
Les charpentiers auront passé plus de 10.000 heures sur l’équarrissage. Matteo Pellegrino ira à la cathédrale Notre-Dame « pour apprécier le travail fini ». » La petite larme va peut-être y passer », raconte le charpentier.
Au sujet des outils utilisés, l’objectif est de valoriser le travail de l’artisan. En particulier celui des taillandiers, chargés de forger des objets tranchants, qui sont très peu nombreux en France. Cinq ateliers se sont réunis pour créer ensemble une soixantaine de haches sur mesure.
« C’est un peu le chantier du siècle. Soixante haches d’un coup, ça n’arrive jamais. C’est peut-être la seule fois dans une vie. Je suis fier d’avoir participé à ce chantier », confie Martin Claudel, l’un des forgerons taillandiers. Là encore, le travail est assez colossal puisqu’il faut une vingtaine d’heures pour forger chacune de ses haches.
Renouer « avec les traditions ancestrales »
Le général Jean-Louis Georgelin préside le chantier. Selon lui, il faudra s’inspirer du travail autour du chantier de Notre-Dame pour les prochaines rénovations des monuments historiques. « On rend les lettres de noblesse à ces métiers. On rappelle les exigences, la beauté, la noblesse de tous les métiers d’art. On renoue avec les traditions ancestrales de notre pays« , assure le général Georgelin.
« En même temps, il y a des choses que nous arrivons à faire parce que nous utilisons les ordinateurs. Nous sommes en train de réaliser un équilibre avec le respect de l’héritage du passé et l’utilisation des moyens de notre époque« , salue le général Georgelin. La charpente entière du chœur et de la nef de la cathédrale Notre-Dame sera posée en septembre.
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