L’incendie qui a ravagé, le 15 avril 2019, la cathédrale Notre-Dame de Paris, a eu des conséquences à long terme. Si les travaux sont toujours en cours sur l’édifice, dans les 87 cathédrales du territoire français, l’Etat, propriétaire, fait revoir les plans de sécurité après avoir mené un vaste état des lieux. En Centre-Val de Loire, un audit est ainsi en cours pour améliorer la prévention incendie dans les cinq cathédrales – Tours, Bourges, Orléans, Chartres et Blois.
« Nous avons commandé un audit général en termes de sécurité incendie sur la base de l’état des lieux » explique Christine Diacon, directrice régionale des affaires culturelles, à la tête de la DRAC. « Nous allons pouvoir établir un plan d’action très précis. [Nos cathédrales] ont déjà des mesures de sécurité pré-existantes, naturellement. Sur les cinq, deux cathédrales de notre région sont au niveau de référence, Chartres et Orléans. Nous avons encore quelques ajustements à faire mais nous avons la conscience un peu libérée en ce qui concerne ces deux édifices-là. Les trois autres sont au niveau juste en-dessous. » Cet audit au long cours devrait livrer son verdict vers la fin d’année 2024.
La cathédrale Sainte-Croix d’Orléans, elle aussi en travaux
Si un chantier titanesque et à marche forcée s’est enclenché à Paris, pour réparer les dégâts de l’incendie sur Notre-Dame, les autres cathédrales ne sont pas épargnées par les travaux. Celle d’Orléans, par exemple, où plus d’un million d’euros est en moyenne dépensé chaque année, depuis dix ans, pour des rénovations d’ampleur. Un coût justifié, pour la directrice de la DRAC. « Ce sont des fleurons d’architecture, des symboles d’une culture. Certes, c’est une charge parce que c’est l’impôt qui finance. Mais on finance un patrimoine qu’il faut transmettre et on contribue aussi à la formation d’entreprises hautement spécialisées, détentrices de savoir-faire relativement rares. C’est grâce à ces savoir-faire que nous pouvons continuer à entretenir les monuments » estime Christine Diacon.
Les travaux à Orléans sont loin d’être terminés. En 2025, ce sera au tour de la flèche, un chantier qui devrait durer plus de deux ans, pour quelque six millions d’euros. La longueur des travaux permet aussi d’étaler les coûts nécessaires à la restauration de cette flèche abîmée par le temps, une flèche très semblable à celle de Notre-Dame de Paris. « En plomb, érigée au 19ᵉ, comme celle de la cathédrale de Paris, par un architecte qui était un proche de Viollet le Duc » glisse Christine Diacon.
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