PORTRAIT – Les œuvres de ce peintre syrien pourront être vues par les visiteurs, à partir du 28 mai prochain, parmi huit icônes exposées dans une nouvelle chapelle de Notre-Dame de Paris, consacrée aux chrétiens d’Orient.
L’iconographe Nahmat Badawi manquera à l’appel, les 25 et 28 mai, lors de la bénédiction puis de l’ouverture de la chapelle de Notre-Dame de Paris dédiée aux chrétiens d’Orient. Mais son œuvre, figurant saint Ignace d’Antioche, trônera avec sept autres icônes, et mettra un coin de lui-même et de la Syrie dans la cathédrale. « Nous étions avec mon frère dans notre atelier d’Alep lors de l’incendie de Notre-Dame. À nos yeux, c’était comme si une part du monde était en train de s’effondrer. Il fut difficile ensuite d’avoir des nouvelles car les médias syriens n’en parlaient pas », se souvenait-il, lors d’un passage à Paris en avril dernier, à l’invitation du Louvre et de l’association L’Œuvre d’Orient.
À découvrir
Qu’importe qu’il ne puisse revenir en cette fin mai – faute de consulat à Damas, les visas pour la France s’obtiennent au compte-goutte, depuis le Liban. L’artiste, qui parle d’un honneur pour sa communauté et son art, sait que la cathédrale saura jouer son rôle de transmission. « À Paris…
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