Un grand frisson partagé ! À l’heure de s’élancer ce matin dans la fraîcheur printanière, ce même mélange d’excitation et d’appréhension aura saisi les meilleurs athlètes, qui attaquent dès 8 heures, et les derniers coureurs, qui partiront à 11 h 10, pour une longue traversée de Paris. On renseigne son objectif lors de son inscription : un quart des participants termine en plus de quatre heures et demie. Les « élites » ont de véritables « lièvres », les coureurs plus modestes, qui se sont aussi astreints à une préparation indispensable, peuvent suivre de plus rassurants « meneurs d’allure ».
Au gré des différents « sas » où s’échelonnent les départs, des chronos précis ambitionnés par les premiers à l’accomplissement personnel des derniers, on trouve autant de raisons de participer. C’est chez les primo-marathoniens, qui représentent près de la moitié des participants et épingleront un dossard doré, que les motivations sont les plus variées. Revanche, témoignage, solidarité, défi personnel ou collectif… La distance mythique invite à l’humilité : pour ceux qui la découvrent, terminer sera déjà une victoire. Sylvain Dhugues, ancien obèse durant l’adolescence « sauvé par le sport », est au départ pour promouvoir son engagement contre le harcèlement scolaire et la sédentarité. Gaëlle, qui n’avait jamais dépassé les vingt minutes de footing il y a encore un an, s’aligne avec deux collègues, aux couleurs de leur entreprise. Audrey Lopez, jeune pâtissière guérie d’une grave maladie qui l’avait privée de la course l’an dernier, vise raisonnablement un statut de « finisher » au goût de revanche, mais, bien entraînée, elle garde en tête la barre des quatre heures, si tout se passe bien…
Les derniers jours, « c’est un peu stressant, on sent que ça monte, on a l’impression d’être “collé” lors de la dernière sortie d’entraînement… », confiait cette semaine Vincent, excellent coureur amateur. Dans un sport de préparation au long cours où « on ne peut cibler que deux ou trois gros objectifs dans l’année », la blessure ou la maladie de dernière minute qui fait tout capoter est une hantise. Pas de quoi se cacher : après une bonne « prépa », objectif 2 h 35. Et si tout se passe au mieux, pourquoi pas aller titiller le « record familial » (2 h 34) de son frère jumeau !
Le parcours parisien, casse-pattes, n’est pas le plus favorable aux records, « d’autant moins depuis l’an dernier avec son final modifié et exigeant à la sortie du bois de Boulogne », explique Vincent. Si les coureurs de son niveau s’alignent aussi en nombre sur d’autres parcours européens plus « roulants » (Valence, Berlin), l’ancien cycliste rappelle que la course parisienne conserve une saveur particulière : Paris est magique ! « On a l’avantage de pouvoir être encouragé par les amis, la famille… Mon frère va courir une partie avec moi, ça va être sympa ! »
Un beau moment à côtoyer les principaux monuments parisiens, des Champs-Élysées à l’Arc de triomphe en passant par le Louvre, le château de Vincennes, la tour Eiffel… Avec en plus cette année, un petit parfum olympique, même si le tracé n’est qu’en partie commun avec celui du marathon des Jeux. Ce dernier sera aussi une fête populaire, avec l’organisation du « marathon pour tous », qui reprendra le parcours des athlètes, le soir même, le 10 août. Vincent sera encore de la partie. En attendant, place à la performance aujourd’hui. Objectif : décocher, à l’arrivée avenue Foch, le même sourire radieux que tous ceux qui ont réussi leur défi !
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