Des œuvres intemporelles
Elles ont été révélées, lundi 4 mars au musée dOrsay. Et n’ont pas manqué de surprendre ! On peut parler d’œuvres artistiques, d’œuvres inventives et novatrices tant elles tranchent sur les affiches classiques des précédentes éditions des Jeux olympiques. Une pour les Jeux, une pour les paralympiques, qui se suffisent à elles-mêmes, mais au final une fois réunies, une seule œuvre, intemporelle, une seule fresque géante. Une vision de Paris au bord de la Seine, mais aussi de la mer, des Jeux, des sports, de la France.
Des fictions futuristes foisonnantes
Disparus le logo, la flamme olympique, la mascotte et le nom de la ville, on plonge directement dans des œuvres de fiction. Entre bande dessinée et peinture naïve, entre hyper réalisme et surréalisme. Où Paris est là, avec ses monuments, la tour Eiffel, les Invalides, le château de Versailles, l’Arc de Triomphe, le Trocadero, la Seine, le stade de France, mais aussi la marina de Marseille, la vague de Teahupo’o à Tahiti, la patrouille de France ou encore Stoke Mandeville, berceau des Jeux paralympiques.
Quantité d’autres détails s’inscrivent dans ces œuvres très inspirées. Les flammes olympiques, les anneaux et les mascottes, huit fois inscrites dans les tableaux. Et évidemment la représentation des différents jeux, épreuves et Paris, la France deviennent stade, arène olympique.
« J’ai été moi-même dans le dessin, et j’ai eu beaucoup de liberté. Le Stade de France lié à la Tour Eiffel, le Grand Palais ouvert avec des rooftops et de la végétation, ou cette cariatide, qui sort de l’eau et qui supporte l’haltérophilie, sont autant de choses surréalistes et fantasmées qui sont complètement liées à mon style » explique Ugo Gattoni le dessinateur. « Je crée toujours des histoires et des univers dans mon travail. Je ne fais jamais une simple illustration. J’anime toujours mes dessins afin qu’on puisse se promener à l’intérieur. » Et effectivement, on peut pénétrer dans son univers, dans ces affiches de mille manières, s’inventer soi-même des mondes olympiques. Où l’onirisme, le rêve se mêlent à la réalité prochaine.
Il a travaillé jour et nuit durant quatre mois à la réalisation de ces affiches. Plus de 2000 heures lui auront été nécessaires. « J’ai toujours fait des grandes fresques dans la performance où je dessine pendant des mois et des mois. Mais là, c’était la première fois que c’était aussi condensé, aussi poussé », explique l’artiste, qui entre à présent dans l’histoire des Jeux. « Au départ, j’ai regardé les affiches des 32 éditions passées, et je me suis rendu compte qu’il fallait aussi que la mienne marche dans 100 ans. C’est pour cela que j’ai mis une base architecturale et académique forte, pour que mon dessin traverse les époques. »
Exposées jusqu’au 10 mars au musée d’Orsay, les affiches vont bientôt envahir l’espace public. Elles seront distribuées sous forme de poster dans les écoles à partir du 2 avril. Vous allez pouvoir les admirer, vivre ou rêver avec elles. Elles vont aussi se vendre au prix de 20 euros l’unité sous trois formats (30×40, 50×70 et 60×80 cm).
D’aucuns auront déjà remarqué que la croix sur le dôme des Invalides avait été remplacée par une flèche et suscité la polémique.
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