La reconstruction de Notre-Dame de Paris se poursuit et récupère un nouveau coq contenant des répliques.
Les travaux de reconstruction de Notre-Dame de Paris passent une étape samedi avec la pose, tout en haut de la flèche, du nouveau coq contenant des reliques rescapées de l’incendie et précieuses aux catholiques, rapporte La Voix du Nord.
Que représente le coq ?
Le coq a survécu à l’incendie de Notre-Dame. Dans le christianisme, le coq symbolise le retour de la lumière après la nuit, et donc « l’annonce de la Résurrection de Jésus-Christ au matin de Pâques, la victoire de la vie sur la mort », affirme-t-on au diocèse de Paris.
C’est pourquoi un coq métallique trône au sommet de nombreuses églises catholiques en Europe occidentale : c’est un symbole de vigilance et d’activité.
L’ancien coq, posé en 1859 et restauré en 1935, avait été retrouvé cabossé mais entier parmi les décombres de Notre-Dame au lendemain de l’incendie. Le nouveau, dessiné par l’architecte en chef des monuments historiques Philippe Villeneuve, sera posé à 96 mètres de hauteur.
Que contient-il ?
L’ancien coq contenait des reliques qui ont été elles aussi retrouvées intactes, protégées par le cuivre qui n’avait pas fondu. Ce sont elles qui seront transférées. Les reliques sont une spécificité catholique, que Calvin avait dénoncée dès 1541 dans son « Traité des reliques » condamnant une « superstition païenne ».
Mais dans la foi catholique, « les reliques des saints rappellent leur réalité historique », souligne le diocèse. Elles symbolisent aussi « l’intercession de ceux que les chrétiens croient vivants dans la vie éternelle » et qui « veillent » donc sur Paris depuis le sommet de la flèche.
Quelles reliques contient le coq aujourd’hui ?
Elles sont au nombre de trois, qui seront scellées dans un tube à l’intérieur du coq avant sa bénédiction :
– un fragment de la couronne d’épines du Christ, dont Jésus fut revêtu au cours de sa Passion en signe de moquerie. Louis IX (Saint-Louis pour les catholiques) avait acheté cette « Sainte Couronne » en 1238. Depuis 1806 elle est gardée dans le trésor de Notre-Dame et présentée aux fidèles le Vendredi Saint (juste avant Pâques).
– des ossements de Saint-Denys, premier évêque de Paris au IIIe siècle, envoyé pour évangéliser la Gaule et mort décapité. Il est pour cette raison généralement représenté portant sa tête entre ses mains.
– des ossements de Sainte-Geneviève, sainte patronne de la ville de Paris morte vers l’an 500. L’hagiographie dit qu’elle sauva les Parisiens de la famine en allant chercher des vivres jusqu’en Champagne.
Un manuscrit sera également glissé dans le tube pour attester « de qui » sont les reliques, signé de la main de l’archevêque de Paris, précise le diocèse.
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Outre les reliques, un second tube scellé sera déposé dans le coq. Il contiendra un document avec les noms de tous ceux qui ont participé à cette reconstruction, soit près de 2.000 noms au total.
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