La rue David-Bowie inaugurée à Paris : « C’était une star, mais pas un people

, La rue David-Bowie inaugurée à Paris : « C’était une star, mais pas un people
, La rue David-Bowie inaugurée à Paris : « C’était une star, mais pas un people

David Bowie détestait les commémorations et autres cérémonies trop formelles, mais il aimait Paris, a expliqué son biographe, Jérôme Soligny ce lundi 8 janvier : huit ans après la disparition de l’artiste et à l’occasion des 77 ans de sa naissance, la rue David-Bowie a été inaugurée dans le 13e arrondissement de Paris. En présence de quelques centaines de personnes, la plaque de la rue a été dévoilée par plusieurs personnalités, quatre ans après le vote en Conseil de Paris de cette dénomination.

David Bowie : « J’aurais pu mourir en loser magnifique »

L’événement, d’une durée de 50 minutes dans un froid mordant, a commencé par la diffusion de « Life on Mars » et fini par celle de « Fantastic Voyage » (chansons respectivement de 1971 et 1979). Entre les deux, Jérôme Soligny, musicien, journaliste et biographe de Bowie, a égrené plusieurs souvenirs du Britannique. Notamment d’une balade en voiture avec lui dans Paris dans les années 1990, époque du groupe Tin Machine, où David Bowie connaissait les noms de tous les musées et monuments croisés : « Un Wikipédia sans les erreurs !  » George Underwood, ami d’enfance de Bowie – devenu illustrateur, il a participé comme choriste aux tournées Ziggy Stardust et Diamond Dogs des années 1970, et est resté un proche de Bowie jusqu’à sa mort – , a affirmé avoir toujours remarqué un lien très fort entre le public français et l’artiste. Geoff McCormack, photographe et autre ami pendant 60 ans (ils se connurent à l’âge de 9 ans) venu ce lundi, assura que Bowie « serait ravi de cet honneur » d’y avoir une rue.

La suite après la publicité

Bientôt une rue-pont

La ruelle sans âme qui sépare deux immeubles de bureaux (dont celui du siège du groupe Le Monde et de « l’Obs ») du nouveau quartier Austerlitz semble curieusement choisie pour célébrer un artiste de cette envergure ; le maire du 13e arrondissement, Jérôme Coumet, s’est voulu rassurant : le pont actuellement en construction vers l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière et le boulevard de l’Hôpital, frôlant la gare d’Austerlitz, fera partie de la rue David-Bowie, ce qui lui donnera une autre dimension. Laurence Patrice, adjointe à la maire de Paris chargée de la Mémoire, qui représentait Anne Hidalgo, a rappelé qu’outre son génie musical qui à lui seul justifiait cet hommage, David Bowie eut de multiples facettes « ouvrant tant de portes créatives et sociétales », dont celle dans les années 1970 d’être un pionnier de ce que l’on n’appelait pas encore la fluidité de genre.

Pourquoi « Aladdin Sane » de David Bowie est la Joconde de la pop culture

Parmi les autres intervenants à la cérémonie, la styliste Agnès B., très émue, a évoqué ses premiers échanges avec le chanteur époque berlinoise, où elle trouva ses vêtements peu dignes de lui. Elle lui offrit alors un jean en cuir et l’a ensuite habillé pendant 25 ans, a-t-elle souligné, saluant sa mémoire : « C’était une star, mais pas un people. »

La chronique a été générée aussi sérieusement que possible. Dans la mesure où vous désirez mettre à disposition des renseignements supplémentaires à cet article sur le sujet « Découverte de paris » vous pouvez utiliser les contacts affichés sur notre site web. Le but de aquarelleparis.fr est de débattre de Découverte de paris dans la transparence en vous donnant la visibilité de tout ce qui est mis en ligne sur ce thème sur le net Cet article, qui traite du thème « Découverte de paris », vous est volontairement proposé par aquarelleparis.fr. Connectez-vous sur notre site internet aquarelleparis.fr et nos réseaux sociaux pour être informé des prochaines publications.