Le thème retenu à l’occasion de cette quinzième édition ? « Régénération ». Soit un appel au renouvellement, à l’innovation et à la transformation durable. Autant de valeurs qui définissent le secteur du design et le pousse encore cette année, à l’occasion du salon Maison & Objet installé au Parc des expositions Paris Nord Villepinte du 4 au 8 septembre, à affirmer toute son audace.

En dix jours, il s’agit de prendre le pouls des nouvelles tendances, de découvrir les grandes maisons d’édition au fil des parcours proposés. Sans hésiter à sortir des sentiers battus en se rendant par exemple chez la résidence d’artistes Poush à Aubervilliers. Sur le point de déménager, celle-ci propose pour l’occasion une programmation centrée sur l’objet. À noter dans vos agendas.

1. La prise (très créative) de la Bastille par Aude Franjou

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La Paris Design Week, c’est aussi l’occasion de découvrir des monuments nationaux sous un nouveau jour. La colonne de juillet, place de la Bastille, est investie pour la première fois par l’artiste textile Aude Franjou qui y a sculpté en fibres de lin un titanesque récif. Composé de dizaine de branches de coraux, voilà qu’il prolifère dans la rotonde interne… jusqu’au plafond ! Conçu à la main pendant plus de six mois, c’est un clin d’œil au socle du monument qui est en réalité celui d’une fontaine imaginée par Napoléon 1^eren 1806. Quand la nature reprend ses droits.

2. À la Paris Design Week Factory, des délégations venues d’ailleurs

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En explorant les cinq adresses de la Factory dans le quartier du marais vous croiserez non seulement les talents en résidence du Jardin des métiers d’Art et du Design (parmi lesquels figurent héliograveur, fresquiste, ou encore artisane du papier) mais aussi des délégations de pays venues spécialement pour l’occasion. Argentine, Ouzbékistan, Guatemala… « Nous présentons treize designers. C’est une chance incroyable de pouvoir exposer le travail de nos artisans et créateurs » nous confie la commissaire argentine Vivian Urfeig. Entre tapis fait main et coussins traditionnels d’Asie centrale, les arts populaires réveillent notre imagination, souvent revisités par des approches contemporaines.

3. Le labyrinthe de Jérémy Pradier-Jeauneau s’installe à l’hôtel de la Marine

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Après l’intervention du studio Uchronia dans la Cour d’honneur du monument l’année dernière (qui y avait installé un lit à baldaquin géant), c’est au tour du créateur Jérémy Pradier-Jeauneau d’investir l’hôtel de la Marine. Fondateur de la galerie éponyme rue de Verneuil, cet ancien producteur de cinéma défend un dialogue entre vintage, art et mobilier contemporain. Cette année, alors qu’il vient tout juste de lancer son studio de création, il dévoile son propre Garde-Meuble contemporain dans celui qui servait autrefois la Couronne. Canapé, chauffeuse et miroir sont mis en scène dans un parcours labyrinthique pensé, dit-il, comme « un hommage au mythe de Dédale, à l’indépendance et à la création française. »

4. Monoprix x l’École Camondo : la collab de la rentrée

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C’est la première fois que l’enseigne Monoprix collabore avec une école. Celle de Camondo, reconnue pour sa formation en architecture d’intérieur et design (qui a notamment vu passer sur ses bancs le célèbre Philippe Starck) a ainsi sollicité ses jeunes diplômés pour imaginer au minimum quatre objets du quotidien dont une lampe, une assise et un chariot de courses. Un jury d’experts a ensuite sélectionné trois élus. Leurs noms : Blanche Mijonnet, Léo Achard et Stanislas Dieupart. Rendez-vous au 116, rue de Turenne pour repartir avec leurs pièces au look tantôt vintage, sculptural ou presque kitsch… Mais assurément collector.

5. À l’Institut suédois, le verre se rebelle

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Du verre qui dégouline, explose, s’effile… Connue pour son art verrier, la Suède a récemment vu naître des artistes qui entendent casser les codes du mouvement Swedish Grace, cousin du mouvement Art Déco qui fête aussi cette année son centenaire. Fini le verre lisse et transparent, sans bulle ni éclat. Celui-ci se fend, se tord, se bombe à la peinture pour voiture. Tout est permis avec Fredrik Nielsen, Maria Bang Espersen, Hanna Hansdotter, Peter Hermansson et Kirsten Vikingstad Hermansson – cinq rebelles qui ont repoussé les limites de ce matériau aussi poétique que pop.

La chronique a été générée aussi sérieusement que possible. Dans la mesure où vous désirez mettre à disposition des renseignements supplémentaires à cet article sur le sujet « Découverte de paris » vous pouvez utiliser les contacts affichés sur notre site web. Le but de aquarelleparis.fr est de débattre de Découverte de paris dans la transparence en vous donnant la visibilité de tout ce qui est mis en ligne sur ce thème sur le net Cet article, qui traite du thème « Découverte de paris », vous est volontairement proposé par aquarelleparis.fr. Connectez-vous sur notre site internet aquarelleparis.fr et nos réseaux sociaux pour être informé des prochaines publications.