Après 25 ans de fermeture, la Chapelle de La Sorbonne s’apprête à débuter une grande restauration pour devenir à nouveau accessible au grand public. Ce trésor historique a été choisi par le World Monuments Fund, dans le but de sauvegarder le patrimoine parisien.
De nombreux lieux à travers le monde ont besoin d’être sauvegardés pour le trésor et le patrimoine national qu’ils représentent, mais à cause du dérèglement climatique, de conflits ou de manque de moyens, ils se dégradent au fil des années. Le World Monuments Fund (WMF), principale ONG internationale dédiée à la protection de lieux exceptionnels depuis 1996, a présenté ce mercredi 15 janvier sa Watch 2025, une liste de nouveaux monuments à soutenir, dont un situé dans la capitale, au cœur de l’université de La Sorbonne.
La Chapelle Sainte-Ursule de La Sorbonne, fermée depuis près de 25 ans, va bénéficier de ce soutien, dans le but de récolter des fonds et débuter sa restauration, afin de la rendre de nouveau accessible au grand public. Edifiée à la demande du Cardinal de Richelieu par Jacques Lemercier entre 1634 et 1648, classée Monument historique depuis 1887, elle a été sélectionnée par un jury, après avoir été proposée par la Chancellerie des Universités de Paris et la ville.
On y trouve de véritables chefs-d’œuvre tels que les peintures monumentales des médaillons de la coupole de Philippe de Champaigne mais aussi le tombeau du Cardinal de Richelieu sculpté par François Girardon en 1694, premier élément déjà restauré, ainsi qu’une crypte qui rend hommage aux lycéens et enseignants martyrs de la résistance.
Lourdement impactée par la tempête de 1999, elle a été fermée et réparée jusqu’en 2008 au niveau de sa toiture et des façades pour mettre fin aux infiltrations et limiter la casse, mais l’intérieur, qui a subi le passage du temps, reste à restaurer, avec un filet sous la coupole et des tâches d’humidité bien visibles au plafond. À terme, l’université espère faire revivre la chapelle, avec une programmation culturelle.
Pour le moment, cette chapelle, avec l’un des premiers dômes de la capitale, n’est ouverte qu’à l’occasion des Journées du Patrimoine. Précédemment, la WMF a déjà accompagné des projets franciliens, notamment l’église Notre-Dame-de-Lorette, le Désert de Retz, l’Opéra comique et le Potager du Roi.
Pour l’association qui permet de mettre en œuvre des programmes de conservation et d’obtenir des soutiens notamment financiers, il reste maintenant à « lever des fonds auprès d’entreprises et de donateurs » aux côtés de la ville de Paris, soit « plusieurs millions d’euros », pour une réouverture d’ici quelques années.
Encore un peu de patience avant de revoir les portes de la chapelle « s’ouvrir de nouveau vers la place de la Sorbonne, pour que le grand public puisse entrer librement et admirer les œuvres« , comme l’a souligné Karen Taïeb, adjointe à la maire de Paris en charge du patrimoine, lors de la conférence de presse du WMF. Car c’est une génération entière d’étudiants et de curieux qui n’a jamais pu en profiter !
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