On connait désormais les contours du projet d’aménagement des abords du Château de Vincennes. Au nord de la forteresse, la Ville va bel et bien faire table rase des glacis défensifs datant du XIXe siècle. Avec l’objectif de faire « gagner en visibilité » cette cité fortifiée prisée des touristes. Lundi 2 octobre 2023, le ministère des Armées et la Ville de Vincennes signaient en ce sens une convention, première pierre en vue des travaux, dont le coût total devrait s’élever à 4 millions d’euros.
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Des espaces « qui ne sont pas dignes » du château
Les talus, ces légers plans inclinés défensifs situés à l’extérieur du château ont fait leur temps. « Au-delà de la qualité des espaces, peu visitables, c’est un obstacle entre l’avenue de Paris et le château », a estimé Christophe Batard, architecte en chef des monuments historiques. Un relief, qui, selon la maire de Vincennes, Charlotte Libert-Albanel, formait « un accès extrêmement compliqué aux personnes en fauteuil roulant et aux poussettes ».
Le tout devrait donc être arasé, pour revoir « des espaces qui ne sont pas dignes », selon les mots de Christophe Batard, du château de Vincennes et de ces 115 000 visiteurs annuels. Surtout, le projet promet une densification d’un point de vue végétal. Un point qui coinçait pour le Groupe national de surveillance des arbres (GNSA). Le collectif écologiste s’opposait frontalement à l’abattage des platanes enracinés sur ces talus.
Des platanes « à terme condamnés »
Au total, 45 arbres seront plantés (chênes chevelus et prunier de Damas), contre 18 supprimés. « Beaucoup de ces arbres étaient fragiles : à terme ils sont condamnés, a expliqué l’édile, se fondant sur une étude phytosanitaire mandatée par l’Oppic (Opérateur du patrimoine et des projets immobiliers de la culture). On préfère anticiper pour proposer la canopée de demain ». Les arbres en partie basse des talus et les arbres d’alignement de l’avenue de Paris ne seront pas coupés, a tenu à préciser la maire de Vincennes.
Dans quel esprit ont été pensés ces nouveaux aménagements ? En termes de composition, ce « jardin d’agrément » devrait évoquer « la richesse végétale (potagers et vergers) qui prévalait à la fin de l’Ancien régime au pied du Château ». Le projet promet — notamment face aux conséquences du réchauffement climatique — un meilleur apport d’ombre, aujourd’hui « lacunaire et mal répartie ». Le top départ des travaux devrait être donné en octobre 2024 pour une durée de 11 mois.
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