Dans la nuit du 22 au 23 juillet, vers 3 heures du matin (2 heures à Paris), la ville ukrainienne d’Odessa, située au bord de la mer Noire, a essuyé dix-neuf tirs de missile lancés par la Russie de Vladimir Poutine. Au cours de cette attaque qui aurait fait deux morts et vingt-deux blessés, l’infrastructure portuaire et au moins vingt-cinq monuments historiques ont été endommagés, a rapporté le gouverneur de l’oblast d’Odessa, Oleh Kiper. Parmi les bâtiments touchés figurent des immeubles d’habitation et des résidences remarquables des XIXe et XXe siècles, telles que la maison Zabludovsky, dotée d’une foisonnante façade néoclassique.
Mais tous les yeux sont rivés sur la cathédrale de la Transfiguration, inscrite (en même temps que l’ensemble du centre historique de la ville) au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis janvier 2023. Fondé en 1794, pulvérisé en 1936 par les forces soviétiques de Staline puis reconstruit en 1999, ce lieu de culte orthodoxe a été de nouveau partiellement détruit dimanche : une partie de son toit et de son décor intérieur en marbre blanc rehaussé d’or s’est effondrée en mille morceaux, avant la propagation d’un incendie. Dès le matin, de nombreuses personnes se sont rassemblées pour déblayer son intérieur jonché de débris, et célébrer une messe sur le parvis du monument, dont la façade présente de larges fissures.
Le ministre ukrainien des Affaires étrangères Dmytro Kuleba a dénoncé « un crime de guerre qui ne sera jamais oublié ni pardonné ».
Dans un communiqué publié dimanche, l’UNESCO a condamné « avec la plus grande fermeté » les « frappes brutales menées par les forces russes », « en violation de la Convention de La Haye de 1954 pour la protection des biens culturels en cas de conflit armé, et de la Convention du patrimoine mondial de 1972 ». « Ces terribles destructions marquent une nouvelle escalade de la violence à l’encontre du patrimoine culturel de l’Ukraine », a dénoncé Audrey Azoulay, directrice générale de cette organisation des Nations unies pour la culture, l’éducation et la science, qui conduira durant ces prochains jours une mission d’évaluation des dégâts.
Dimanche, la Russie a affirmé avoir frappé uniquement des lieux où des « actes terroristes contre la Russie à l’aide de drones navals étaient en préparation ». Et clame que la cathédrale aurait été détruite par la défense aérienne ukrainienne. « Les Russes ont délibérément dirigé leurs missiles sur le centre historique d’Odessa », a répliqué le gouverneur d’Odessa. Sur Twitter, le ministre ukrainien des Affaires étrangères Dmytro Kuleba a dénoncé « un crime de guerre qui ne sera jamais oublié ni pardonné ». Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a, lui, promis « des représailles ».
Jeudi 20 juillet au matin à Odessa, le musée archéologique (logé dans un bâtiment de style néo-grec), le musée de la Marine et le musée de la Littérature (ancien palais de la famille Gagarine) avaient déjà été touchés. D’après les recensements de l’UNESCO, 270 sites culturels avaient déjà été endommagés en Ukraine depuis le début de la guerre.
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