Grande Synagogue de Paris : un million d’euros de travaux pour éviter toute « infiltration d’eau délétère »

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À 150 et quelques printemps, la Grande Synagogue de Paris va avoir le droit à une remise en forme. Le monument le plus important du judaïsme en France, deuxième plus grande synagogue d’Europe avec ses 1800 places, derrière celle de Budapest, se prépare à une importante rénovation. La restauration partielle des couvertures de l’édifice pour un montant d’un million d’euros a été approuvée fin 2024 par le Conseil de Paris à l’occasion du vote du budget primitif de la Ville, propriétaire d’une centaine de lieux de culte parmi lesquels cette synagogue située dans le 9e arrondissement de la capitale.

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Études préalables à partir de 2026

Également appelé « synagogue de la Victoire », du nom de la rue sur laquelle il se trouve, l’édifice classé au titre des monuments historiques depuis 1987 va faire l’objet, sous peu, « de la réalisation d’un état sanitaire et d’un relevé de géomètre » avant le début des « études préalables », à partir de juin 2026, indique la Ville de Paris à actu Paris.

« En 2027, des travaux de clos et couvert démarreront afin d’empêcher toute infiltration d’eau délétère pour la préservation de ce majestueux patrimoine », précise Karen Taïeb, adjointe (PS) en charge du patrimoine au sein de l’équipe d’Anne Hidalgo, qui a proposé ce projet de rénovation.

L’adjointe rappelle que cet édifice, ouvert au culte en 1875 après huit ans de travaux, « est un des joyaux de l’architecture parisienne », mélangeant le style néo-roman et le style dit « Second Empire » avec des moulures d’inspiration byzantine. Par ailleurs, l’ouvrage « incarne l’élan de reconnaissance du judaïsme français dans la société républicaine du XIXe siècle » et de grandes personnalités s’y sont mariées comme Alfred Dreyfus ou encore Léon Blum, avant que les lieux ne soient la cible d’une à la bombe, d’une profanation et de tentatives de rafle durant l’Occupation.

Cette synagogue a aussi cela d’insolite qu’elle n’est pas, comme le veut la tradition, orientée vers Jérusalem. Construite à l’occasion des grands travaux d’Haussmann, elle devait à l’origine être située sur la large rue de Châteaudun, toujours dans le 9e arrondissement, mais l’impératrice Eugénie, épouse de Napoléon III s’y est opposée, refusant de voir une synagogue s’installer entre deux églises, en l’occurrence celles de la Trinité et Notre-Dame-de-Lorette. On a donc fini par lui trouver un autre emplacement, rue de la Victoire.

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