Il est fan d’Arsène Lupin, se verrait bien un jour chef d’entreprise dans la téléphonie ou l’informatique et aime faire des promenades dans la nature. Et il avait aussi un rêve, sur le point de se réaliser : faire un marathon. Jules, 14 ans, handicapé moteur, a convaincu les 6 membres de l’équipe médico-sociale qui l’accompagne à l’Institut Educatif Spécialisé d’Eysines, de s’engager sur le marathon de Paris, le 7 avril.
« On a tous un grain de folie »
Grâce « à sa grosse grosse force de persuasion et son petit sourire en coin », raconte sa kiné Caroline Lahaye, Jules a réussi à enrôler les 6 professionnels de l’IEM qui l’encadre depuis 5 ans pour réaliser ce défi. Elle n’avait jamais couru de sa vie. Elle enchaîne trois entrainements par semaine depuis septembre dernier pour être prête le jour J. « On a tous un grain de folie je pense ».
Un défi de poids
Cette idée, Jules l’a eu en réalité, avec Sophie Vernier son ergothérapeute. « Il m’a titillé pour que je refasse un marathon et je lui ai répondu, ok, mais tu viens avec moi ». Le pari est de taille car en plus de devoir avaler les 42,195 km, ils vont devoir pousser Jules, 42 kilos, sur son fauteuil spécialement conçu de 17 kilos. « Comme si ça n’était pas déjà assez compliqué ! » sourit Antoine Couget qui l’accompagne dans les soins au quotidien. « Il faut une certaine discipline pour tenir le choc » ajoute Christophe Poret le coordinateur de son équipe médico-social. « C’est un super projet, on ne lui en veut pas et on surtout hâte, parce qu’on va passer devant plein de beaux monuments de Paris ». mais pas question de traîner en route prévient Jules. On ne va « pas faire du tourisme ». Le but c’est surtout de finir pour Sophie « peut-être en cinq ou six heures ».
Pari déjà gagné
Jules lui a déjà gagner son pari. Il a déjà repoussé ses limites avec ce projet. Il se dit très « ému » par ce qui se passe autour de lui et grâce à lui depuis quelques mois « bientôt la ligne de départ ». Pour Caroline Lahaye sa kiné, ce défi « met du pétillant dans un travail pas toujours simple ». Il y a « un coté inclusif, sport adapté et l’année des Jeux de Paris, c’est important, le sort pour tous ! Et ça permet en prime, de souder les gens » ajoute la pédiatre de Jules, Sophie Witte. Le 7 avril dans la soirée, à l’arrivée du marathon de Paris, Jules sera sans doute « bien fatigué » mais « c’est un joli projet pour ce jeune homme en difficulté pour plein de choses au quotidien, mais qui a su fédérer autour de lui ». Tout cela, la veille de son quinzième anniversaire.
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