DÉBAT – Dans de nombreux pays, les touristes doivent verser une contribution financière pour accéder aux grands édifices religieux ouverts à la visite. La France fait figure d’exception.
Cet article est issu du Figaro Magazine .
Le compte à rebours a commencé. Le 8 décembre, la cathédrale Notre-Dame de Paris rouvrira ses portes au public, cinq ans après l’incendie. L’entrée des visiteurs restera gratuite, a-t-il été annoncé, conformément à la tradition. Notre pays fait cependant exception : à l’étranger, l’accès aux édifices religieux les plus visités donne souvent lieu à une contribution financière.
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« Il en est ainsi par exemple en Espagne, en Italie, en Angleterre, en Allemagne, au Canada, rappelle l’essayiste Christian Gérondeau, ancien président de la Caisse nationale des monuments historiques. Ces monuments doivent être entretenus sinon restaurés, et les ressources publiques disponibles sont limitées, alors que les millions de visiteurs qui les fréquentent, le plus souvent venus de l’étranger, sont prêts à acquitter une redevance somme toute marginale par rapport à l’ensemble de leurs dépenses lorsqu’ils se déplacent. »
«Servir l’éducation»
Faire payer les touristes…
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