Avant d’être élu député Horizons de la troisième circonscription (Falaise-Lisieux) du Calvados le 19 juin 2022, Jérémie Patrier-Leitus était directeur de la communication, du développement et de la programmation culturelle pour l’établissement public chargé de la conservation et de la restauration de la cathédrale Notre-Dame-de-Paris. À quelques mois de la fin des travaux, il sera en conférence auprès des élèves de l’Université inter-âges de Falaise (Calvados), jeudi 18 janvier 2024.
En conférence auprès de l’UIA de Falaise jeudi 18 janvier 2024, Jérémie Patrier-Leitus revient sur le chantier de la cathédrale Notre-Dame-de-Paris qu’il juge « extraordinaire ». © Archives Ouest-France
Quel est le contenu de vos conférences comme celle de jeudi ?
La cathédrale Notre-Dame-de-Paris rouvre le 8 décembre 2024. L’idée est de revenir sur l’incendie du 15 avril 2019, présenter les principales étapes et opérations de ce chantier ainsi que les différents corps de métier qui se sont portés au chevet de la cathédrale. Je vais aussi expliquer les raisons qui rendent ce chantier extraordinaire.
Quelles sont-elles ?
C’est un record au niveau national et au niveau européen en termes de dons. 840 millions d’euros ont été collectés, cela représente 340 000 donateurs. Le chantier est très suivi par tout le monde en France et en Europe et il est visible de tous. Il y a aussi l’objectif de temps qui a été fixé par le président de la République, celui de rebâtir la cathédrale en cinq ans. Cela signifie qu’il a fallu lancer énormément de travaux en parallèle afin de tenir les délais. Le chantier de l’orgue a par exemple été lancé au même moment que la sécurisation de la cathédrale.
Suivez-vous toujours les travaux de Notre-Dame ?
J’ai quitté mon poste quand je suis devenu député, mais je suis le chantier de près étant donné que je suis le président du groupe d’études sur le patrimoine et le tourisme à l’Assemblée nationale. La charpente du chœur a récemment été terminée, il va falloir faire la couverture qui est un sujet important.
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Il reste aussi la charpente de la nef, l’orgue à remettre en place. Les sculpteurs continuent également de travailler sur les statues et les gargouilles. Les arcs-boutants seront aussi refaits, mais sur un temps plus long.
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