En septembre dernier, le Président de la République a annoncé une grande souscription pour financer les religieux en péril. Ce vendredi 26 avril, la Fondation dévoile les 100 sites sélectionnés. À ce jour, plus de 12 000 donateurs ont déjà apporté plus de 2,3 millions d’euros à la collecte, une réussite inédite pour une opération thématique sans bénéficiaires préalablement identifiés. Mais l’appel aux dons se poursuit. En Drôme et en Ardèche, Chapelles Notre-Dame et Saint-Antoine de La-Chapelle-en-Vercors et le temple de Saint-Christol sont concernés par celle bonne nouvelle.
En Ardèche, début des travaux au printemps 2024
La petite commune de Saint-Christol (Ardèche), 105 habitants, vient de voir son temple sélectionné pour être sauvé par la Fondation du Patrimoine. Il s’agit du plus ancien lieu de culte protestant de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Situé entre le haut de la vallée du Talaron dans les Boutières, cette ancienne église romane du XIIIe siècle, passée du catholicisme au protestantisme, est aujourd’hui menacée par des problèmes d’infiltration d’eau. Une détérioration qui rend nécessaire « une réfection intégrale de la toiture : remplacement des tuiles, des plaques sous-tuiles et de la cheminée, remise en place de voliges et de systèmes de collecte des eaux pluviales. D’autre part, pour éviter les remontées d’humidité, il convient d’enlever le béton de soubassement et de refaire un enduit à la chaux », explique la Fondation du Patrimoine qui précise que les premiers travaux sont attendus au printemps 2024.
Dans cette partie de l’Ardèche, la communauté protestante est encore très active autour du temple. Avec ces travaux, le projet devrait permettre de maintenir une activité cultuelle au centre du village
Et dans la Drôme ?
Dans la Drôme, le projet consiste à rénover deux petites chapelles (Notre Dame des lumières (1690) et St-Antoine (1732) et le clocheton de l’école (1900). « La commune de la Chapelle en Vercors souhaite assainir et mettre hors d’eau les bâtiments, drainer et traiter les abords, restaurer les charpentes et couvertures, reprendre les maçonneries et les structures et refaire les couvertures », précise la Fondation du Patrimoine*.*
L’histoire de cette église est mouvementée. Signalons surtout l’incendie de 1856 et le bombardement allemand de 1944. C’est en 1951 que les travaux de reconstruction sont terminés.
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