Place au premier Monument de la saison. Pour sa deuxième course de l’année, et deux semaines après son numéro sur les Strade Bianche, Tadej Pogacar fait figure de favori pour l’emporter sur la via Roma. Il pourrait, ainsi glaner son quatrième Monument, et il ne lui resterait alors plus que Paris-Roubaix pour entrer dans l’histoire de son sport. Peut-il devenir le quatrième (après Merckx, De Vlaeminck, Van Looy), à le faire ?
Oui, Tadej Pogacar peut gagner les cinq Monuments
Si, auparavant, il était difficilement concevable de voir des vainqueurs de grands tours se couvrir de gloire sur la via Roma, terre normalement royale pour les sprinters, la vérité est tout autre aujourd’hui. Et il y a fort à parier que Tadej Pogacar sera en mesure d’accrocher « la Classissima » à son palmarès, un jour ou l’autre, dans la mesure où quand il se fixe un objectif, il se loupe rarement. En témoigne sa démonstration, l’an dernier, sur le Tour des Flandres.
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Le Slovène est un gourmand : partout où il passe, il ne laisse que des miettes à ses adversaires. Imaginez plutôt : 25 ans, cinq victoires dans trois Monuments différents. Samedi, il sera un énorme favori sur Milan-San Remo, où sa capacité à durcir la course et à lancer les efforts de loin pourraient peser. Et sur le Poggio, au bout de 290 bornes, il peut également faire parler son punch, soit deux angles d’attaque pour aller s’imposer.
Roubaix, c’est autre chose. C’est brutal. Le Slovène sait l’être. Sur le Tour 2022, Pogacar a déjà montré qu’il pouvait être à l’aise sur les pavés. Et s’il veut remporter un maximum de courses, il est quasi certain qu’il s’y produira un jour. Et il faudra alors compter avec lui pour compléter sa collection.
Non, Tadej Pogacar ne gagnera pas les cinq Monuments
Tadej Pogacar a beau être un ogre de la petite reine, il n’en a pas encore les mensurations. Et là est tout le problème. Notamment sur Paris-Roubaix, parcours taillé pour les rouleurs où quelques kilogrammes peuvent faire la différence. Le Slovène en a pleinement conscience. « Je le garde en réserve. Je pense que je dois prendre quelques kilos pour Roubaix et m’endurcir les mains pour les pavés », confiait-il en 2022. Au risque de sacrifier ses qualités de grimpeur faisant sa gloire. Grossir pour tenter de briller une seule journée plutôt que sur trois semaines, le jeu en vaut-il la chandelle ? Car un seul coureur taillé comme lui (moins de 70 kg) a triomphé à Roubaix. C’était Servais Knaven (68 kg) en 2001…
Et puis, Milan-San Remo, course longue et usante sacrant parfois des seconds couteaux au nez et à la barbe de coureurs taillés pour la Primavera (Sagan, Gilbert ne l’ont jamais gagnée) reste aussi aléatoire. Le Poggio, dernière grosse difficulté, est-il assez exigeant pour faire la différence ? Rien n’est moins sûr.
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