1 Le parc médiéval du château de Mélusine
Les lieux en friche ne manquent pas dans le département. Pourtant, certains de ces sites autrefois abandonnés ont trouvé repreneurs, comme le château fort de Saint-Jean-d’Angle. « Lorsque mon père, passionné du Moyen Âge, reprend le lieu en 1994, il a fallu passer le Kärcher partout pour enlever toute la végétation ! », explique André Rousselot, qui gère avec sa femme ce qui est aujourd’hui le parc médiéval du château de Mélusine.
1 Le parc médiéval du château de Mélusine
Les lieux en friche ne manquent pas dans le département. Pourtant, certains de ces sites autrefois abandonnés ont trouvé repreneurs, comme le château fort de Saint-Jean-d’Angle. « Lorsque mon père, passionné du Moyen Âge, reprend le lieu en 1994, il a fallu passer le Kärcher partout pour enlever toute la végétation ! », explique André Rousselot, qui gère avec sa femme ce qui est aujourd’hui le parc médiéval du château de Mélusine.
La même année, le site est classé monument historique et les architectes des bâtiments de France prennent la main sur la restauration du lieu. « Il aura fallu sept ans de travaux pour nettoyer et rénover les différentes parties du château, dont une tour menaçait de s’écrouler. » Pas étonnant au vu de l’âge des murs du petit château fort dont les pierres datent de 1180. « Il a aussi été modernisé par Charlotte de Saint-Gelais au XVIIe siècle, qui a ajouté une autre bâtisse aux larges fenêtres » typiques de la Renaissance.
La réhabilitation du site commence lorsque le couple reprend la direction du lieu pour en faire un parc médiéval. « On a voulu reproduire tout ce qu’il y avait au sein et autour d’un château. Un coin de la justice, une basse-cour, des armes de siège ainsi qu’une salle à manger et une chambre d’époque pour l’intérieur. Nous avons aussi reconstitué une motte castrale, l’ancêtre des châteaux, qui y trônait sûrement selon les résultats de fouille », détaille le passionné.
2 Le bunker caché au cœur de La Rochelle
La Seconde Guerre mondiale a laissé derrière elle de nombreuses structures militaires à l’abandon. C’est le cas de l’ancien bunker des officiers allemands des sous-marins U-Boot, réhabilité en musée sur l’occupation allemande de La Rochelle. Il est construit secrètement sous l’Hôtel des Étrangers, réquisitionné par les Allemands en 1941, en même temps que la base sous-marine de la Pallice. Il est peu à peu aménagé comme un lieu de repos où un bar est construit pour accueillir les fêtes de ces militaires entre deux expéditions.
La Rochelle ayant été une miraculée de la guerre, le bâtiment est resté intact et le bunker oublié jusqu’en 1983. « Le bunker est retrouvé lorsque l’Hôtel des Étrangers est racheté par un promoteur immobilier qui reconstruit une partie de l’immeuble, explique Marc Braeuer, cofondateur du musée. Le projet était de le transformer en cave à vin et détruire historiquement le lieu ! Mais à l’époque, l’ancien directeur de l’office de tourisme Jean-Luc Labour, un passionné d’histoire, a appris l’existence du lieu et l’a racheté. »
Il y crée un premier musée « sans réelle conception graphique ». Il finit par fermer le musée au public en 1990 jusqu’en 2013. « Il nous avait fait visiter avec mon frère le bunker un an après qu’il l’a acquis. On s’est dit que le lieu était incroyable ! On a gardé contact avec lui en le taquinant souvent pour savoir s’il allait bientôt passer la main à quelqu’un », sourit l’historien.
À la suite de problèmes de santé, Jean-Luc Labour recontacte les deux frères pour qu’ils reprennent la gestion du bunker. Le feu vert pour réaliser le musée dont ils rêvaient. « On a passé quatre mois ici, sur place, pour tout aménager, faire les mannequins, les reconstitutions de scènes, aménager les vitrines, faire toutes les recherches historiques, concevoir tous les panneaux, la recherche de photo. »
3 D’ancienne briqueterie à laboratoire de maquillage
Les municipalités aussi peuvent donner une seconde vie aux friches. C’est le cas de l’ancienne briqueterie datant de 1870 de la Grève-sur-Mignon, dont la rénovation en musée a débuté il y a huit ans. Symbole de l’âge d’or de la production de tuiles, puis de briques dans le département, elle est peu à peu rénovée depuis plusieurs années pour diverses activités.
« Il y a eu trois grandes phases de travaux à partir de 2004, lorsque la mairie a racheté le lieu », se souvient le maire de la ville Rolland Gallian. Plus de 10 millions d’euros ont servi à la mise hors d’eau, à la rénovation et à la réhabilitation des trois bâtiments du site, « financés par la mairie, par le Département, la Région, l’État, la Communauté de communes Aunis Atlantique et la Fondation du patrimoine ».
Le bâtiment principal et son four Hoffmann arborent désormais panneaux explicatifs et instruments d’époque pour raconter l’histoire de la briqueterie, tandis qu’une guinguette occupe son extérieur chaque été depuis quatre ans.
« La prochaine étape est l’installation du laboratoire du groupe Leuké dans le bâtiment en rénovation, qui y réalisera des produits cosmétiques avec l’eau des peupliers », conclut Rolland Gallian.
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