À 40 ans, Cindy Léoni a déjà un CV bien rempli. Née à Marseille, elle a grandi à Camps-la-Source et fait ses études au lycée Raynouard de Brignoles.
Parmi les postes prestigieux qu’elle a occupés, on peut citer ceux de présidente de SOS Racisme, de 2012 à 2014, de secrétaire générale auprès du Premier ministre de la Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT (Dilcrah) entre 2015 et 2020, ou celui de personnalité qualifiée au Conseil économique, social et environnemental (Cese).
En 2020, elle est nommée sous-préfète, directrice de cabinet de la préfète de Charente. Depuis septembre 2022, elle est haut fonctionnaire et participe à l’aventure olympique.
Elle est en charge, auprès du préfet de la région Île-de-France, du pilotage de l’organisation de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024.
Comment vous êtes vous retrouvée en charge du pilotage des cérémonies d’ouverture des Jeux olympiques et paralympiques?
Si je prends le point de départ, c’est simplement que j’ai un parcours professionnel qui a évolué, mais qui est resté cohérent. Je voulais servir des causes qui me tiennent à cœur. J’ai été dans les services du Premier ministre en tant que secrétaire générale de la Dilcrah, puis j’ai été nommée sous-préfète. Au bout de deux ans en Charentes, on m’a proposé de passer un entretien pour ce poste. J’ai rencontré le préfet de la région d’Île-de-France et j’ai eu la chance d’être retenue.
Justement, en quoi consiste votre mission?
Le pilotage, c’est arriver à prendre un groupe de personnes qui sont très différentes, qui ont chacune un champ de compétences, une expertise, et d’assurer une animation collective qui permet d’atteindre un objectif qui est absolument hors normes. J’ai autour de moi des services de l’État, par exemple la direction régionale aux transports et à l’environnement, ou le gestionnaire des ports de Paris, puisque la cérémonie à lieu sur la Seine. J’ai aussi les Voies navigables de France qui gèrent le cours d’eau, la préfecture de police et, évidemment, les organisateurs, ainsi que la Ville de Paris. Je pilote au titre et pour le compte du préfet de région. Les enjeux sont énormes. Pas tant sur ce qu’ils pèsent, mais pour ce qu’ils promettent. Cette cérémonie est une belle promesse.
Une cérémonie d’ouverture en dehors d’une enceinte sportive sera une grande première. Est-ce une pression supplémentaire?
Oui, parce qu’on a un modèle à inventer. Jusqu’à présent, vous preniez un stade avec un environnement connu et éprouvé des cadres du Comité international olympique (CIO) et des athlètes. On sait défiler dans un stade, on l’a déjà fait et on le refera sans doute. Aujourd’hui, on apporte les garanties que l’on sait faire autre chose.
Dans une carrière, c’est une opportunité unique. Est-ce que vous la prenez comme une consécration?
Je ne pense pas qu’on puisse parler de consécration, car si je dis que c’est une consécration, ça veut dire que, le lendemain de la cérémonie, il n’y a plus rien et ce n’est pas le cas. J’ai la chance d’exercer un métier où la consécration, vous la ressentez quand vous vous sentez utile. Avec la cérémonie, c’est la satisfaction d’offrir au monde un spectacle unique avec un décor unique tout en étant à ma place. C’est-à-dire un haut fonctionnaire qui doit regarder la réglementation, piloter un certain nombre d’acteurs qui sont divers et travailler main dans la main avec les organisateurs. C’est plus qu’une opportunité, c’est une chance incroyable. Il y a un côté extraordinaire. Les derniers Jeux olympiques à Paris, c’était il y a un siècle.
La cérémonie d’ouverture en chiffres
Le 26 juillet 2024, Paris et la France entreront officiellement en mode olympique avec une cérémonie d’ouverture qui sera une grande première: elle se déroulera hors d’une enceinte sportive.
Avec la Seine comme théâtre de jeu, 10.500 athlètes issus de 206 nations devraient participer à la cérémonie d’ouverture. Ils embarqueront au niveau du pont d’Austerlitz sur les 91 bateaux prévus pour les accueillir, avant de descendre la Seine sur un parcours de six kilomètres.
Au programme, un passage à proximité de nombreux monuments emblématiques de la capitale française: la cathédrale Notre-Dame, la place de la Concorde, l’esplanade des Invalides, ou encore le Grand Palais. L’arrivée se fera au niveau du pont d’Iéna, près de la tour Eiffel.
Au moment de la cérémonie, environ 150 bateaux (91 pour les athlètes et le reste pour les flottes connexes) se trouveront sur le fleuve.
Pour assister à cette cérémonie, un total de 600.000 spectateurs, environ « dix fois plus que dans un stade en configuration olympique » est attendu. La seule cérémonie d’ouverture mobiliserait « 35 000 forces de sécurité intérieure ».
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