Né et mort à Paris, Alfred de Musset est l’un des visages les plus intimes du romantisme parisien. Des rues de son enfance à sa tombe au Père‑Lachaise, en passant par les salons littéraires d’alors, Paris garde les traces de son errance passionnée.
Alfred de Musset est un enfant de Paris, consumé par l’amour, la poésie et la souffrance. Il n’a jamais quitté la capitale de façon durable, et c’est parmi ses rues, ses cafés, ses salons et ses lieux de mémoire que s’inscrit son destin littéraire.
En suivant ses traces dans Paris, à la recherche des adresses qui l’ont vu naître, aimer, écrire, mourir, redécouvrez l’œuvre de cet auteur majeur du romantisme.
Qui était Alfred de Musset ?
Incarnation du romantisme français, Alfred de Musset exprime les tourments de l’âme et les caprices du cœur dans une œuvre à la fois poétique et théâtrale. Né à Paris, il fréquente très tôt les salons littéraires et se fait connaître par ses pièces et ses poèmes. Sa relation passionnée avec George Sand alimente son inspiration autant que ses blessures. Il meurt à 46 ans, laissant derrière lui une poésie empreinte d’élégance, de spleen et de désillusion amoureuse.
Les lieux à découvrir sur les traces d’Alfred de Musset à Paris
Le 33 rue des Noyers (5e arr., aujourd’hui boulevard Saint-Germain). Alfred de Musset y naît le 11 décembre 1810. Ses parents déménagent peu après vers le 27 rue Cassette (6ᵉ arr.) où le jeune Musset grandit au cœur d’un Paris littéraire et religieux. À neuf ans, il entre au collège Henri-IV au 23 rue Clovis (5ᵉ arr.) pour ses études classiques, renforçant son goût des lettres.
Le 59 rue de Grenelle (7ᵉ arr.). Aux alentours de 1824, sa famille s’installe dans un modeste logement en fond d’une cour, où le cadre intime du jeune homme se dessine. Son enfance parisienne est baignée par les promenades dans les parcs, les rues étroites et les églises proches, des cadres qui influenceront plus tard son lyrisme mélancolique. C’est dans ce Paris d’enfance qu’il forge ses premières aspirations, partage les lectures familiales et s’imprègne des révolutions culturelles de l’époque.
Le restaurant Lointier (2ᵉ arr.). À l’âge adulte, Musset fréquente les salons littéraires les plus actifs de Paris. En juin 1833, lors d’un dîner organisé par François Buloz, le directeur de la Revue des deux Mondes, il rencontre pour la première fois George Sand. Ce dîner aurait eu lieu au restaurant Lointier, au 104 rue de Richelieu (ou selon d’autres versions au restaurant Les Trois Frères Provençaux, 1ᵉ arr.).
Le Quartier Latin (5e arr.) et la rue Richelieu (2ᵉ arr.). Alfred de Musset fréquente les librairies, les cercles poétiques, les cafés littéraires où l’on discute vers et théâtre. Les ateliers de publication, les bureaux de revue, les salons d’édition de la rue Richelieu et les passages couverts alentours constituent le décor de ses ambitions littéraires où il navigue entre mondanité et pudeur. Sa liaison avec George Sand le conduit à partager des adresses avec elle, leurs échanges passionnés prenant place dans les cafés, les appartements du quai Malaquais (6ᵉ arr.) et les salons parisiens.
Le 6 rue du Mont‑Thabor (Iᵉʳ arr.). Alfred de Musset meurt le 2 mai 1857 dans cet appartement comme l’indique une plaque commémorative apposée sur la façade.
Le cimetière du Père-Lachaise (20ᵉ arr.). Il est inhumé au cimetière du Père‑Lachaise, dans la 4ᵉ division. Sa tombe est ornée d’un monument sur lequel sont gravés des vers de son poème Rappelle-toi.
Le parc Monceau (8ᵉ arr.). L’un des monuments les plus visibles dédiés à Musset se trouve dans le Parc Monceau où trône la statue en pied du poète, entourée de sa muse, érigée en 1906. Cette œuvre initialement placée près de la Comédie-Française fut déplacée, mise en dépôt, puis réinstallée au parc Monceau en 1981. Le poète apparaît assis, tandis que la muse incline son corps au-dessus de son épaule droite, dans une posture qui évoque La Nuit de mai.
Le musée de la Vie romantique (9ᵉ arr.). Le musée conserve des portraits de Musset (dont une estampe lithographiée de 1854) et des souvenirs d’époque. De son côté, le Musée Carnavalet (3ᵉ arr.) expose un médaillon sculpté avec son buste dans une composition allégorique autour de la littérature.
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