Du haut de ses 135 ans, la tour Eiffel est en plein cœur d’un conflit social. Depuis lundi 19 février 2024, la Dame de fer reste désespérément vide alors que les hordes de touristes s’agglutinent à ses pieds dans l’espoir de profiter de la plus belle vue de Paris.
En cause : une grève du personnel qui fustige la gestion du monument par la Ville de Paris. À l’heure où Rachida Dati, maire (ex-LR) du 7e arrondissement et ministre de la Culture, propose son classement aux monuments historiques, actu Paris fait un point sur le propriétaire de l’édifice.
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Dès la conception de ses plans, l’avenir de la tour Eiffel était tout tracé. Pour pouvoir construire sa tour sur un terrain appartenant à Paris, Gustave Eiffel a signé en 1887 une convention avec Édouard Lockroy, ministre du Commerce, au nom de l’État et Eugène Poubelle, préfet de la Seine, au nom de la Ville.
Dans cette convention, il était stipulé que l’ingénieur construirait l’édifice à ses frais, tout en bénéficiant d’une subvention de 1,5 million de francs, sur un coût total estimé de 6,5 millions de francs.
Par ailleurs, l’article 11 dudit contrat prévoyait que Gustave Eiffel pourrait exploiter la tour pendant 20 ans à compter du 31 décembre 1889 puis que le monument deviendrait la propriété de la Ville de Paris dès le 1er janvier 1910.
Un énarque directeur de la tour Eiffel
Jusqu’en 1979, l’édifice était exploité par la Société de la tour Eiffel, une structure fondée par Gustave Eiffel. De 1980 à 2005, l’exploitation est confiée à la Société nouvelle d’exploitation de la tour Eiffel.
Depuis 2005, la Dame de fer est gérée par la Société d’exploitation de la tour Eiffel (Sete), dont Paris détient 99 % du capital et la métropole du Grand Paris 1 %. La Sete, société anonyme d’économie mixte locale, compte environ 360 salariés et a réalisé 106 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2022.
Elle est dirigée depuis 2018 par Patrick Branco Ruivo. Avant d’occuper le poste vertigineux de directeur général de la Sete, l’énarque a travaillé à la Ville de Paris en tant que directeur des affaires juridiques notamment. Il a par ailleurs été diplomate auprès de l’ambassade de France au Bangladesh.
Quant au conseil d’administration de la Sete, il est présidé depuis 2020 par Jean-François Martin, ancien adjoint à la Ville de Paris chargé du sport et du tourisme et conseiller de Paris. En 2017, la Ville de Paris a confié à la Sete l’entretien et l’exploitation du monument dans le cadre d’une nouvelle délégation de service public pour 15 ans.
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