À Paris, les taxis clandestins ont été contrôlés dans les aéroports de Roissy et d’Orly ce vendredi 19 mai. Les infractions liées à ces faux taxis sont en hausse.
© Fournis par Auto Moto Un taxi parisien (© Riggwelter / Wikimedia Commons)
À Paris, les taxis clandestins ont été contrôlés dans les aéroports de Roissy et d’Orly ce vendredi 19 mai. Les infractions liées à ces faux taxis sont en hausse.
Vendredi 19 mai, les Boers, l’unité de la police spécialisée dans le contrôle des transports de personnes, ont investi les aéroports de Roissy et d’Orly à Paris. Pour l’occasion, ils cherchaient à contrôler les taxis parisiens. Et surtout à dénicher les clandestins ou ceux ne respectant pas les règles.
Un enjeu de taille, alors que le nombre d’infractions liées au taxis clandestins dans la Capitale est en hausse. Depuis début 2023, il y en a déjà eu 350. En 2022, 1 200 infractions liées aux taxis clandestins ont ainsi été relevées. Le nombre n’était que de 860 en 2021, ce qui représente 39% de moins. Le commissaire Jean-Sébastien Rosadonni, qui dirigeait l’opération menée dans les aéroports, explique au Parisien :
« Ce type d’opérations sert aussi à bousculer les réseaux. Nous portons une attention particulière aux multirécidivistes dans le cadre d’enquêtes judiciaires au long cours. » « En 2020, nous avons relevé une augmentation de 30% du nombre d’infractions liés aux taxis clandestins, ce qui montre notre engagement. »
D’autres opérations menées avant les Jeux olympiques
Ces contrôles sont organisés en amont des Jeux olympiques. L’image de la capitale est en jeu, selon Laurent Nuñez, préfet de police de Paris. Raison pour laquelle d’autres opérations du genre sont aussi organisées.
Ces dernières semaines, les bus de touristes étaient ainsi dans le viseur des autorités. Ce mardi 25 avril, la municipalité et la préfecture de police ont lancé une opération de contrôle dans le XVIIIe arrondissement. Les autorités parisiennes s’attaquaient aux cars de tourisme mal garés à proximité des monuments de la ville. En l’absence de touristes à bord, un chauffeur de car mal garé peut recevoir une amende de 135 euros.
Une situation qui ne manquait pas de faire réagir les chauffeurs de bus. Certains allaient même jusqu’à se demander s’ils ne devraient pas continuer à tourner en rond à vide, le temps que leurs clients effectuent leur visite du monument. L’idée derrière cette opération était aussi d’encourager d’autres types de mobilité.
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